Please, your grace, stay with me

Il semblerait que Constance avait vu juste au sujet de Francis. Il semblait aimer les femmes, tout du moins les françaises, puisqu'il en vantait avec joie leurs mérites. Ce n'était pas non plus une grande surprise, partout dans les différents royaumes, les gens étaient informé que les Français aimés "vivre l'amour" comme on disait ici. Cela semblait être facile pour eux, comme pour Francis, de tomber dans les bras de n'importe qui. Les hommes ont toujours été avantager là-dessus, alors que pour une demoiselle, telle qu'Adelaide, la vertu était quelque chose de très importante. Et puis elle ne se voit pas tomber dans le lit de quelqu'un s'il n'y a pas de sentiment partagé.

-Les animaux sont bien plus respectueux et loyaux que beaucoup d'hommes. Ce sont sans doute les seuls à ne pas nous trahir et à qui nous pouvons avoir une confiance aveugle..

C'était la triste vérité. Adélaïde avait un magnifique chien de chasse, lui aussi et elle lui disait ses plus lourds secrets. Même si elle avait une confiance aveugle en Constance, elle ne pouvait pas tout lui dire. Parfois elle préférer garder certaines choses, certaines émotions et en parler seulement avec son ami à quatre pattes. Finalement, leur conversation était la chose la plus banale au monde, puisqu'ils se tournèrent vers la météo. Francis semblait heureux de constater qu'il y avait du beau temps ici, mais il se pencha sur le fait qu'il n'était sans doute pas si chanceux que cela. Cela dit, le fait qu'il soit conscient des privilèges que sa vie de royale lui avait accordés, toucher beaucoup la jeune femme. Beaucoup de gens rêvaient d'avoir ce qu'il a : le pouvoir, un royaume, des serviteurs, des terres et des richesses et bien d'autres choses encore, mais beaucoup oublient le prix à payer. Il n'a pas vraiment le droit de faire ce qu'il veut. Il ne peut pas non plus aimer qui il veut, ni même songer à un mariage d'amour.

Pourtant, Francis ne semblait pas non plus comprendre la situation de la brunette. Pour lui, comme son père n'était pas roi, il tenait beaucoup à sa fille. C'était loin d'être la vérité. Adélaïde était pour lui une part de sa femme, il est vrai, mais c'était surtout un moyen de s'approcher d'Arthur afin d'avoir sa mort le plus tôt possible. Si elle restait enfermée dans ce château, c'était uniquement pour cette raison, le reste du temps, il n'y prête guère attention.

-Je n'ose imaginer votre situation. Beaucoup de personnes rêveraient d'avoir ce que vous avez, mais personnellement je vous laisse cette place. IL n'est pas aisé de contenter tout le monde quand on est roi, où même dauphin d'un pays. J'imagine sans peine que c'est une lourde croix à porter et rien que part cela, vous montrez un courage sans faille. Ne vous m'éprenez pas sire, ma sécurité importe peu à mon père, quand nous sommes en dehors de ces murs, il est rare que je le voie, si ce n'est pour me reprocher certaines choses où me donner des autres comme le fait un chevalier, je suppose..

Elle lui fit un sourire et se mit à marcher à se coter. Elle avait l'habitude de son comportement, et l'amour paternel ne lui manquer pas vraiment puisqu'elle n'y avait jamais été habituer.

-On m'a aussi dit qu'il y avait beaucoup d'endroits magnifiques de votre pays, je viendrais peut-être vous rendre visite quand vous serez roi ? J'espère le faire avant..

Si sa tête tenait toujours ses épaules bien entendu, puisque pour le moment, celle-ci ne tenait qu'à un file. Soit c'était son père qui le lui trancherait, soit cela serait son cousin, pour trahison, une dure position, que la jeune femme préférée oublier, ne voulant penser à son rôle forcé dans cette histoire pour le moment. Quoi qu'il en soit, ils déambulaient dans les différentes parties des jardins pour se retrouver jusque dans la cour d'honneur où ce bousculer différentes personnes du château, avant de continuer leur chemin. C'était agréable de s'éloigner un peu de l'agitation du royaume pour discuter calmement, un peu plus que de simples paroles de courtoisie dans un couloir. Lady Adelaide ne put empêcher un sourire de s'afficher sur ses lèvres à l'entente du rire si harmonieux du jeune prince de France.

-Je vous en prie, appeler moi Adelaide, et tutoyez moi. Il y a des rumeurs au sujet de toutes les familles royales, vous savez ? La vôtre ne peut pas y échapper, mais j'imagine que cela ne sont que des critiques faciles, j'en jugerais par moi-même que je viendrais à la cour de France. Vous ne faites pas mauvaise impression, bien au contraire, vous y faite honneur. Vous êtes d'une compagnie très agréable, loin d'être arrogant, vous pouvez donc garder votre ego avec vous..

À son tour elle se mit à rire avant de répondre à son sourire, faisant battre un peu plus vite le cœur de la brunette. C'était peut-être idiot, mais avant d'être la fille d'un chevalier, elle restait une jeune femme et elle ne pouvait s'empêchait d'avoir un tel attrait pour Francis.

-peut-être pourriez vous faire un tournoi amical contre Arthur ? C'est sans doute l'un des meilleurs chevaliers que j'aie rencontrés et je ne dis pas seulement cela parce qu'il est mon cousin. J'imagine que tous les futurs rois ce doivent d'être les meilleures de leur royaume.