L'ENFANCE

Garrett est loin d'avoir eu une enfance difficile. enfant cadet, succédant une grande soeur de deux ans son aînée, la famille était assez aisée sans non plus être riche. Disons qu'ils ne manquaient de rien. Ils avaient une jolie petite maison, avec jardin, dans le centre de Londres, pas très loin du chemin de Traverse. Nés de deux parents sorciers, de sangs mêlés, Garett et sa soeur, Constance, ont toujours vécu entourés pour la magie. Sa mère, travaillant dans une crèche pour enfants sorciers et son père, fabricant de balai. C'est par là, qu'a commencé sa passion, grâce à son paternel.

Comme la plupart des sorciers, leur famille n'échappée pas à la fièvre que donner le Quidditch depuis des années maintenant au monde des sorciers. Son père, Michaël, en était un grand fan ! Garrett n'a cependant jamais su si c'était le sport en lui-même qui lui plaisait au bien tout simplement la force, la vitesse et l'adresse avec lesquels les joueurs ce déplacer sur les balais !

En dehors des chamailleries avec sa soeur et de l'école moldus, Garett passer le reste de son temps libre à apprendre tout ce qu'il savait sur ce magnifique sport ! cela en devenait presque une obsession pour le jeune homme, qui rendait sa mère pratiquement folle à force d'en parler à pratiquement chaque moment de la journée !

L'anniversaire de ses 9 ans, son père l'emmena à la coupe du monde Quidditch qui ce déroulait cette année là : les Harpies de Holyhead contre les Canons de Chudley, son équipe favorite ! Ils étaient loin d'avoir les meilleures places, mais le jeune homme s'en moquer comme de sa première carte de Chocogrenouille, enfin il pouvait voir les joueurs en vrai ! Et son père avait tenu la promesse qu'il lui avait fait alors qu'il n'avait que 5 ans, déçu de ne pas avoir était voir la coupe du monde, beaucoup trop jeune à cette époque. Il n'avait jamais crié autant de toute sa vie, tellement à fond dans le jeu, qu'il avait manqué de passer par-dessus les barrières de sécurité, retenu de juste par son père, amusé de voir son fils ainsi excité.

POUDLARD

Comme chaque sorcier, sangs mêlés et sangs purs, en général, Garett savait depuis longtemps que le jour de ses 11 ans, il ferait son entré à Poudlard. C'était une chose qu'il attendait avec impatience. Constance y étant rentrée deux ans auparavant, elle lui avait raconté à quel point Poudlard était un endroit merveilleux et que, même s'ils lui manquaient, elle se sentait comme chez elle dans ce château qui abritait des centaines d'élèves des quatre maisons. Elle l'avait même nargué en lui disant qu'il y avait régulièrement des matchs Quidditch entre les différentes maisons, qu'elle pouvait donc en voir régulièrement, contrairement à son petit frère.

C'est avec empressement que le premier juillet de sa rentrée scolaire, il se jeta sur le hibou familial pour récupérer la lettre faite de parchemin, qui abritait sa liste de fournitures scolaire et sa lettre de convocation à la célèbre école de magie, sous les regards fiers et amusés de sa famille.

Cela était étrange pour les deux figures d'autorité de la maison, puisqu'en ce jour du premier septembre, alors que leurs deux enfants s'affairaient dans chaque pièce de la maison, à la recherche de quelconque objet à emporter avec eux, ils se rendaient compte que jusqu'aux vacances de Noël, ils ne seraient plus que deux.

Pour Garett, il savait que ses parents aller beaucoup lui manquer, mais une nouvelle et grande aventure, l'attendait. Il ne manquait plus qu'à monté dans le célèbre train ! Et puis, ils pourront toujours s'écrire, puisque pour son onzième anniversaire, le jeune garçon avait eu le droit à un hibou, qu'il avait prénommé Lumos puisqu'il hululait à chaque fois qu'une lumière éclairait ses yeux en pleine nuit.

L'esprit ouvert et plutôt bavard, Garett n'eut aucun mal à se faire des amis durant le long trajet qui menait à château de Poudlard. Heureusement, d'ailleurs, parce que sinon le voyage aurait, était horrible. C'est donc avec toute la troupe de première année qu'il c'était diriger vers les barques, afin de faire la traverser du Lac Noir en compagnie des autres, avant de traverser la gigantesque grande salle, afin de se retrouvait regrouper devant la table des professeurs pour la répartition des maisons.

après dix minutes à regarder les élèves défiler les uns après les autres, Garett entendit enfin son nom résonner dans la grande salle. Il se fraya un chemin comme il le peut, et s'installa sur le petit tabouret à trois pieds, afin qu'on le coiffe du Choixpeau magique. À peine fut-il posé sur sa tête, qu'il s'écria d'une voix incroyablement forte " POUFSOUFFLE" ! Voilà donc, celle qui serait sa nouvelle maison.

Autant le dire, Garett n'était pas du tout un élève concentré, et cela se voyait dès la première semaine. Il attendait avec impatience les sélections de l'équipe de Quidditch de sa maison. Peu de premières années étaient prises en général, mais le jeune avait passé plus de temps sur un balai que sur ses deux jambes. Il savait déjà faire quelque figure, qui lui avait coûté beaucoup de passage à sainte Mangouste et de remontrance de sa mère d'ailleurs, mais cela en valait la peine ! Cela dit, en attendant les sélections, il se mettait déjà les professeurs à dos et retirait les peu de points que sa maison avait déjà remportés. Malheureusement il devait attendre encore une semaine avant les sélections.

Le jour tellement attendu enfin arrivé, le samedi matin, 8h, tellement excité, il réveilla la moitié du dortoir, prenant des oreillers dans la tête lui ordonnant le silence. Préférant éviter la confrontation, il descendit le couloir des dortoirs en courant afin de rejoindre la grande salle pour prendre son petit déjeuner. Il arriva avec une heure d'avance sur le terrain et décida de faire des tours avec son balai tout neuf, Flambios, balai fait par son père uniquement pour lui, capable d'aller aussi vite qu'un éclair de feu. Il s'amusa à faire les quelques figures qu'il connaissait, retrouvant la joie de voler sur son balai, jusqu'à ce que les autres arrivent petit à petit et que les sélections commencent. Une heure plus tard, Garett avait le poste d'un des poursuiveurs ! Il s'en alla presque en hurlant, heureux de cette nouvelle et se précipita vers la salle commune afin d'envoyer une lettre à ses parents pour leur annoncer. Le soir même, la "fête" battait son plein dans leur dortoir pour fêter sa "victoire.

Les années passaient doucement et même si Garett était loin d'être un mauvais joueur de Quidditch, il n'était en revanche pas le plus brillant des élèves. Ses notes étaient juste au-dessus de la moyenne et les BUSES s'annonçaient compliqués pour lui. Il dut donc arrêter le Quidditch un moment, comme pratiquement chaque membre de chaque équipe, puisque les professeurs en avaient décidé ainsi, afin de se concentrer sur les révisions afin d'avoir leur diplôme. C'était une étape importante qu'il ne pouvait se permettre de rater ! Heureusement, après de nombreux sacrifices et des heures interminables d'études et de révision, il obtient son diplôme, prêt à passer au second : les ASPICS.

Là encore, le défi était haut, s'il avait obtenu ses BUSES, il était d'autant plus difficile d'avoir ses ASPICS. Il prit donc la décision d'arrêter les sorties, autres que les matchs de Quidditch et de se concentrer sur les cours et les révisions, avant même que la rentrée commence. S'il voulait devenir joueur de Quidditch professionnel, il devait avoir ses ASPICS afin d'entrée dans les classes supérieures en sport magique. Heureusement pour lui, ses efforts ont payé puisqu'il obtient son diplôme de justesse.

Il suivit donc trois ans, en sport magique, étude où il obtient son diplôme avec mention excellent ! C'était sa passion, il vivait pour cela et s'entraînait comme un fou, il était temps pour lui de trouver une équipe maintenant.

LES CANONS DE CHUDLEY

Quelques mois seulement après la fin de ses études, le jeune homme avait entendu dire que les Canons de Chudley, équipe pour laquelle Garett avait toujours été un fervent supporter, rechercher de nouveau joueurs. Aussitôt, il s'était entraîné, doublement, au point de s'épuiser pour se donner toutes les chances le jour des sélections. Il ne pouvait pas se permettre de rater cette opportunité qui lui tendait les bras.

Le jour même, pour la première fois de sa vie, le plus jeune des Johnson connaissait un stress immense. C'était l'équipe qu'il avait toujours rêvé d'intégrer, mais si jamais il y avait quelqu'un de meilleur que lui ? Et s'il ratait tout à cause du stress ? Assis dans les vestiaires avec les autres concurrents, il se sentait d'un coup beaucoup moins sûr de lui.

Debout sur l'énorme terrain d'entraînement, il fixait avec admiration et angoisse le capitaine de l'équipe leur donner quelques conseils et interdictions, avant de leur souhaiter bonne chance. L'ancien Poufsouffle serrait tellement fort son Flambios qu'il avait presque peur que le manche ne ce casse sous ses doigts. Il enfourcha le balai et tapa sur le sol afin de s'envoler dans les airs. Presque aussitôt, Garett sent le stress descendre légèrement, il savait voler, presque les yeux fermés, il n'y avait aucune raison qu'il rate !

Seulement, après une demi-heure de match, le jeune homme avait fini par rentrer dans l'un des poursuiveurs qui était censé être dans son équipe, provoquant un but pour les adversaires. Le jeune homme étouffa un juron et s'élança vers le souafle, énervé contre lui-même. Cela pouvait risquer de lui faire perdre sa place ! Si cela arrivait dans un vrai match, ils pourraient le perdent.

Après un but manqué et un coup de cognard dans l'épaule le jeune homme était vraiment furax, il était en train de laisser passer sa chance. Enerver, il redoubla d'efforts en attrapant l'énorme balle rouge et bouscula sans ménagement son adversaire, avant de faire une Fourberie de Finbourgh, lançant le souafle en l'air à l'approche des buts adverses, et le frappa avec les brindilles de son balai, un peu comme une raquette, marquant ainsi le but, qui mit fin à l'épreuve de sélection.

Après les mots de remerciement et d'encouragement du capitaine, lui et les autres se sont dirigés directement vers les douches. Certains semblaient contents de leur performance, d'autres s'excitait sur ce qui leur passait sous la main. Garrett lui était immobile sous le jet d'eau, ce répétant sans cesse qu'il venait de perdre l'unique chance de rentrer dans l'équipe qu'il souhaitait. C'est seulement quand les autres participants furent tous partis, qu'il sort de la douche et s'enroula dans une serviette avant de balancer sa tenue de Quidditch rageusement dans son sac, ce rendant compte qu'il avait complètement raté, alors qu'il c'était tellement entraîner.

Assis sur le banc, il soupira avant d'entendre un bruit de cassier, lui faisant relever la tête. Le capitaine s'était appuyé contre l'un d'eux et le fixé.

-Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Tu semblais bien partie, pourtant.

Cette simple phrase lui semblait comme une affirmation. "Tu semblais bien partie, pourtant", c'était comme pour lui dire que c'était un bon joueur, mais qu'il ne serait pas pris. Il secoua alors la tête et contracta la mâchoire avant de répondre.

-J'ai angoissé. J'étais tellement concentré sur le fait d'attraper le Souafle que je n'ai pas fait attention aux autres joueurs. Et je sais que pendant un match cela peut être une grave erreur... J'ai complètement foiré.

Le capitaine hocha la tête et se redressa, tout en décroissant ses bras, maintenant ses mains dans ses poches, un léger sourire amusé. Cela avait le don de perturber le jeune homme. Se moquait-il de lui ?

-C'est vrai, durant un match, ça peut nous faire perdre l'avantage, ou même carrément perdre le match, mais tu as su connaître ta faute. Ce sont des choses qui ce travail, et des erreurs, sont faites durant les matchs. Ce ne serait pas du sport sinon.... Ne soit pas si dur avec toi-même.

Et il lui tourna le dos, le laissant seul dans les vestiaires maintenant complètement silencieux, avec ces interrogations. Qu'est-ce que cela voulait il dire ? Le mois qui suivit fut extrêmement long pour le jeune homme, qui tournait en rond chez lui, ne cessant de surveiller si un hibou venait frapper à sa fenêtre. Il avait même bien du mal à passer du temps avec ses parents, de peur de rater la précieuse lettre qui lui annoncerait s'il était pris ou non.

Le 15 août suivant, un hibou d'un marron/roux vient se poser sur sa table alors qu'il était en train de déjeuner dehors, devant chez lui, avec sa famille. Il tenait dans son bac, une lettre avec le blason de la célèbre équipe de Quidditch, il prit immédiatement l'enveloppe et donner un morceau de biscotte et de jus de citrouille à l'oiseau avant que celui-ci ne s'envole de nouveau au loin. Il fixa le morceau de parchemin où son nom et son adresse reposée d'une écriture orange. Il ne savait plus trop s'il avait envie de l'ouvrir, il tourna son regard vers sa soeur et sa mère, avant que son père ne s'écrie à la place de tout le monde.

-Aller, ouvre là !

Depuis sa plus tendre enfance, Garett avait toujours partagé cette passion avec son père, celui-ci était donc aussi impatient que lui de savoir si son fils était choisi ou non. Le jeune s'exécuta donc et arracha l'enveloppe pour récupérer la lettre cachée à l'intérieur. Il la déplia et souffla avant de se mettre à lire à voix haute.

"Cher monsieur Johnson,

Suite aux sélections pour rejoindre les Canons de Chudley, en juillet dernier, nous avons le plaisir de vous informer, que nous vous comptons à présent de notre équipe, au poste de poursuiveur.

Nous vous informons que les entraînements commenceront le 1er septembre à 8h00 et que vos uniformes, vous attendrons dans le cassier 109 qui sera dès à présent le vôtre. Veuillez apporter votre balai et être à l'heure.

Avec les bienvenues et les félicitations de l'équipe, John O’Hare, capitaine de l'équipe des Canons de Chudley."

Alors qu'il essayait encore de comprendre qu'il était pris, qu'il faisait partie de l'équipe, il entendit sa soeur aînée hurlée, avant de ce jeter sur lui. Un peu plus loin, sa mère, en larmes, était dans les bras de son père, un énorme sourire béat sur les lèvres.

LE REVE ET LE DESTIN

Après 5 ans en tant que poursuiveur dans l'équipe des Canons, ils étaient enfin en finale de la coupe du monde de Quidditch. Un rêve pour toute l'équipe qui c'étaient entraîner très dur pour gagner leur place en finale. C'était un jour décisif pour tout le monde, il y a de nombreuses années que les Canons de Chudley n'ont pas gagné une coupe du monde. Tout réunit dans les vestiaires, ou les bruits assourdissant de la foule qui commençait à s'installer résonnaient.

-C'est un moment que l'on attendait tous ! Pour certains d'entre vous, c'est le premier match de coupe du monde, alors profitait en ! Gardait autant de souvenirs que vous pouvez et amusez-vous ! Et si jamais on gagne cette coupe, je vous promets les plus belles vacances de votre vie et une tournée de Wisky pur feu pour tout le monde !

Un grand cri d'entoushiasme résonna dans les vestiaires avant que chacun ne récupère ses affaires et protections, pour récupérer leurs balais avant de se mettre en route. En formation, derrière les batteurs, Garett attendait avec impatience leur envole pour que le match commence.

Quelques minutes après, chacun donna un coup sur la terre ferme pour décoller et faire leur entrée. Ne pouvant se retenir, tellement fière d'être arrivé jusqu'ici, lui et plusieurs autres membres se mirent à faire des cascades, avant de se mettre de leur coter du terrain, attendant leurs adversaires.

Cela faisait déjà plus de trois-quart-d'heure que les joueurs des deux équipes se poursuivaient afin de marquer des points avec le souafle, passant d'un camp à un autre, certains joueurs étaient déjà passés par-dessus leur balai, manquant des chutes mortelles. Quelque cognard frôler le jeune homme, tandis qu'il enchaîne les passes et les figure acrobatique. Il ne s'était jamais senti aussi heureux et ne vivant qu'en ce moment, voyant ses coéquipiers ce donner à fond, les cris de la foule et entendre leur réaction.

"LES CANONS MENENT DE 240 POINT CONTRE 180 POUR LES IRLENDAIS !!!"

Garrett s'élançait, le souafle sous les bras, il fendait l'air de son balai, slalomant entre les différents joueurs. Il fit une passe à Stephen O 'conor, son meilleur ami soit dit en passant, avant de récupérer de nouveau la balle et de la lancer dans le plus grand des cerceaux. Il tapa dans plusieurs mains de ses collègues et avants de repérer de nouveau la balle rouge, il sentit une horrible douleur lui fracasser les côtes droites, lui brouillant la vue alors qu'il s'effondrait sur son balai. À peine une minute après, un second choc, lui mit en bouilli la jambe droite, lui faisant pousser un cri de douleur. Les bruits de la foule et de ses coéquipiers étaient devenus lointains, alors qu'un choc sourd vient lui frapper la tête, le laissant tomber en chute libre de 15 mètres de haut.

Le jeune homme se réveilla quinze jours plus tard, dans le célèbre hôpital de Saint Mangouste. Alors qu'il ouvrait péniblement la tête, les lumières lui agressaient les yeux, lui donnant un puissant mal de crâne. Il poussa un gémissement et l'ombre d'une silhouette vient danser devant ses yeux. Il cligna plusieurs fois des paupières et entendit avec un peu de mal la voix féminine qui chantait à ses oreilles, avant de reconnaître celle de sa mère.

-Oh mon dieu ! Chéri, tu m'entends ? Un médicommage s'il vous plaît !

La voix de sa mère lui parut exagérément forte, comme si elle s'était jeté un "Sonorus". Il fit la grimace et avala sa salive avec du mal. Il tenta de se redresser, mais une horrible douleur à sa cote droite lui fit pousser un cri, tandis que deux mains froides viennent appuyer sur ses épaules avec délicatesse mais fermeté, pour le faire s'allonger sur le lit.

-Ne bouge pas mon bébé, tu es encore gravement blessé.

Au son de sa voix, il entendit des sanglots dans la voix si maternelle mais apeurée de sa mère. Il tenta de chercher dans sa mémoire, ce qui s'était passé alors que plusieurs personnes commençaient à s'amasser autour de son lit, dont son père. La lumière aveuglante d'une baguette vient brûler ses rétines, activant pour lui le réflexe de la pousser, mais la douleur était beaucoup trop présente.

Alors que tout le monde s'affairait autour de lui, le flash du match lui revient en mémoire, tout comme la douleur qu'il ressent encore sur sa cote gauche, comme si chacun de ses os était en miettes. mais également sa jambe droite, qu'il ne sentait même plus et cette affreuse douleur à la tête comme si un troll ne cessait de frapper contre les parois de son crâne.

-Le match....

Alors que les médicomages passaient leurs baguettes un peu partout pour voir les états des fractures, le jeune homme tourna son visage vers son père. Il voyait bien que celui-ci retenait ses larmes, en lui souriant et hochant la tête.

-Vous avez gagné mon fils, vous avez gagné.

Un vague sourire est le jeune homme s'endort. Il se réveilla quelques heures plus tard, la nuit était tombée sur la clinique. Sa mère dormait un peu plus loin, son père devait être parti marcher un peu et son meilleur ami et joueur de l'équipe était assis sur une chaise juste à côté de lui, en train de lui sourire.

-Eh bien, mon vieux, tu nous as fait une peur bleue.

Un rire amusé, mais crispé par la douleur, sortie de la bouche du jeune homme, alors qu'il reposa lourdement sa tête sur son oreiller.

-Cela fait combien de temps que je suis là ?

Presque aussitôt, son ami perdit le sourire. Garrett du aussitôt que ce n'était pas des bonnes nouvelles qui allaient l'attendre. Alors, elle attendit avec patience, mais angoisse que Stephen prit la parole.

-Quinze jours. Mec, je te jure, je n'ai jamais vu une telle chute ! On sait tous que c'est un sport extrêmement dangereux, mais toi, nom d'un dragon, je n'ai cru que les batteurs irlandais aller te tuer avec leurs cognards !

Il se souvient maintenant de la violence de chacun des chocs, comme si effectivement ils cherchaient à le tuer. Il hocha donc la tête et ce tortilla légèrement pour se redresser un peu plus.

-Il paraît que l'on a quand même gagné ?

Cette fois, ce fut à Stephen de rire avant de hocher la tête.

-Un peu que l'on a gagné mon gars ! Y avait intérêt ! Josh a attrapé le vif juste après que tu sois tombé.

Cette fois ce fut à Garett de hocher la tête. il se pencha pour tenter de récupérer le verre d'eau posé sur la table de chevet, mais un cri lui échappa. Chaque fois qu'il bouge, ces comme si des couteaux à vif lui traverser la cote. Son cri réveilla sa mère, qui se redressa aussitôt pour s'asseoir sur le lit de son fils, tandis que son ami, lui tendit le verre d'eau, avant de ce lever.

-Je vais te laisser mon vieux, je crois que vous devez parler. Les autres viendront te voir plus tard.

Garrett le remercia et avala de travers une gorgée d'eau, avant de se tourner vers sa mère. Il n'avait pas encore de nouvelle sur son état de santé, mais s'il était ici depuis quinze jours et qu'un énorme bandage lui barrer le torse, ce n'était pas pour rien.

-Qu'est-ce qu'on dit les médicomages ?

Il vit les yeux de sa mère briller, avant que des perles salées ne roulent sur ses joues, déjà rouge d'avoir pleuré auparavant. Le jeune homme sentit sa gorge, ce serrer à l'annonce de la nouvelle. Si elle pleurait, ce n'était pas pour rien, elle semblait hésiter, chercher ses mots.

-Ils... Ils ont dit que tu avais eu de ...grave séquelle, à niveau de tes côtes droites. Certaines d'entre elles t'on perçait des organes vitaux dont... l'un de tes poumons....Ils on réussit à sauver les organes mais.... Pas certains de tes os....Quant à ta tête.... Tu risques d'avoir quelques problèmes pour l'audition et peut-être les lumières un peu trop vives, mais cela passera avec le temps.... En revanche, pour... Pour ta jambe, il va falloir que tu fasses un peu rééducation, mon chéri, elle a été salement touchée.

Un peu comme tout le reste se dit amèrement le jeune homme. Mais le plus gros restait à venir, il le sentait à l'attitude de sa mère. De plus, rien que d'entendre que certains os n'avaient pas été réparés, que sa jambe ne fonctionnait plus très bien et ses problèmes avec la lumière, il se doutait de la suite.

-Je ne pourrai plus jouer au Quidditch, c'est ça ?

Incapable de parler, sa mère hocha la tête, avec un sourire triste, des larmes refoulées dans le coin des yeux. Le jeune homme détourna le regard et serra poings et mâchoire. son rêve, c'était échapper en quelques secondes seulement. Il n'avait pu le vivre que pendant 5 ans. 5 petites années.

-Ils ont dit que tu pourrais réessayer, dans quelques années peut-être, mais que pour le moment, ton corps ne supporterait pas de tel choc à nouveau.

Garrett hocha la tête, mais garda le regarde rivé sur la fenêtre par très loin de lui, où la pluie s'écrasait, suite à l'orage.

-Tu devrais rentrer à la maison avec papa. Je ne peux pas bouger d'ici de toute façon. Aller vous reposait.

Il essayait de paraître le plus neutre possible, mais en vérité il avait juste envie de rester seule pour laisser éclater sa peine, après tout son rêve venait de se briser en des millions de petits morceaux, tout comme ses cotes au final.

Sa mère ne semblait pas être d'accord, mais elle lui serra quand même la main, pour lui signifier son accord. Son père les rejoint à ce moment-là. D'un simple regard, il comprit la situation et partie serrer l'épaule de son fils pour lui montrer son soutien, tandis que sa mère lui embrassa le front avant de le laisser seul avec son rêve perdu.

PROFESSEUR DE VOL/QUIDDITCH

Un an. Cela faisait un an, jour pour jour, que Garett était sorti de l'hôpital, boitillant sur une canne, avant d'aller dire adieu aux célèbres vestiaires qui fut celle de son équipe. Qu'il avait dit adieu au Quidditch professionnel. Malgré tout, John O’Hare et les autres membres de l'équipe lui avaient tous dit qu'il aurait toujours une place dans l'équipe si un jour il pouvait revenir. Cela avait réconforté le jeune homme, même s'il savait qu'il y avait peu de chance pour que cela arrive. Il trouvait comme consolation, qu'au moins durant sa carrière, il avait gagné une coupe de monde et qu'il avait fait partie d'une des plus grandes équipes au monde, pour lui. Et il continuerait de leur apporter son soutien.

Mais aujourd'hui une nouvelle aventure inattendue se traçait devant lui. Professeur de vol et de sport magique/quidditch pour les étudiants de Poudlard. Heureusement pour lui, seul le Quidditch Profesionnel et donc plus violent lui était interdit, mais pas de voler, ni d'enseigner, même si ce n'était pas ce qu'il avait prévu comme carrière.