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 J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ]

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Priam S. Peverell

Priam S. Peverell

capitaine et poursuiveur de l'équipe de quidditch de gryffondor ⁂

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MessageSujet: J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ]   J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ] EmptyLun 10 Aoû - 12:12



❝J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... ❞
Nola & Priam
1 mois, cela faisait un mois que je n’avais pas mis les pieds dans cette école. Le jour de mon retour, il avait fallu que cette dernière se fasse attaquer par les mangemorts ! Lors de cette période, j’avais passé tout mon temps au manoir familial ! Mon père avait réussit à avoir l’accord par Dumbledore que je devais aller chez moi. Soit disant que les affaires familiales avaient besoin de ma présence ! En réalité, ces vacances avaient pour seul objectif de me faire prendre connaissance des choix de mes parents.
Eux habituellement si joyeux et si ouvert d’esprit, avait désormais une noirceur d’âme qui était jusqu’alors inconnu. Désormais cela n’avait plus aucune once d’intérêt. En prenant partie dans le conflit de la foire, je venais de trahir ma famille et perdre ma place à jamais. Je ne sais pas si ce qui me faisait le plus mal était la perte de ma famille, ou qu’elle est suivi le groupe comme des moutons.
Il ne me restait plus que mes amis de l’école. Encore faut il qu’il souhaite encore m’adresser la parole. Depuis que j’étais rentré chez moi, je n’avais pas pris la peine de les contacter. La raison ? Sans doute la peur que les propos de mes parents aient déteints sur moi, ou encore qu’on s’en prenne aux gens que j’aime. Depuis qu’Absynthe était moins présente dans ma vie, j’avais l’esprit embrouillé et je pensais de plus en plus à Océane. Au point qu’hier, son nom m’avait poussé au beau milieu d’une bataille pour laquelle je n’étais pas réellement prêt !
Et s’il était temps pour moi de lui dire ? De lui dire qu’elle représente beaucoup pour moi et qu’il m’est difficile de vivre sans elle ! Difficile de me concentrer lorsqu’elle est là, difficile d’avoir les idées claires en sa compagnie.  Pourquoi maintenant ? Je n’ai plus aucune obligation vis-à-vis de ma famille, et mon mariage est plus que compromis puisque je n’existe plus pour ma famille désormais.
J’envoyai donc  un hibou à la jolie Serdaigle afin de lui fixer rendez vous à la tour d’astronomie. Après avoir fixé le mot à la patte de Vairon, la chouette de Nola disparu avec le message. Je passai tout de même à l’infirmerie afin de panser les plaies du combat de la veille. J’avais des ecchymoses sur le visage, et une entaille sur le bras. Cette dernière me faisait un mal de chien ! C’est donc le bras en écharpe que je partis en direction de la tour. Une fois en haut, je vis que la jolie demoiselle que j’attendais n’était pas là, je pris soin de m’appuyer contre le bord.
En fixant au loin,  je vis pré au lard. Le ministère avait fait disparaitre la marque des ténèbres, mais le chaos était toujours présent sur le terrain et dans ma tête. Je fermai  les yeux, laissant le vent souffler sur mon visage….


© Pando
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N. Oceane Potter

N. Oceane Potter

préfète-en-chef, capitaine et attrapeuse de l'équipe de quidditch de serdaigle ⁂

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MessageSujet: Re: J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ]   J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ] EmptyMar 11 Aoû - 1:58



❝J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... ❞
Nola & Priam
Je pris une profonde respiration, prise de court. Alors que j'étais plongée dans mes livres, Vairon me surprit avec un message accrocher à sa patte, sur le rebord de la fenêtre grande ouverte, de mon dortoir. Le pauvre, il n'avait pas eu la tâche facile ces derniers temps. Je ne l'avais pas habitué à autant de missives d'un seul coup et il était surement furieux qu'on lui demandait de nouveau ses services. Alors, je l'accueillis sur mon épaule, il hululait en secouant sa patte. Impatient que je le libère : « Dit donc, Et si tu arrêtais de râler ? C'est ton rôle principale, je te rappelle. Je t'ai mal habitué toi ! » lui disais-je en caressant la tête après lui avoir donné une petite friandise, sortie du sachet, caché dans mon tiroir de ma table de nuit : « Bon allez, je t'en donne une deuxième ! » Une fois fait, je décrochais le message et le laissa aller se poser sur son perchoir durant le temps que je lisais le parchemin. Qui pouvait bien m'écrire et se servir de Vairon, qui plus est. La signature du message m'avait prise de court : Priam. Mon dieu, malgré tout le mal que je m'étais donnée à ne plus penser à lui, je fus prise à la gorge par son message, si délicatement manuscrite.

« Hello,
Si ca te dis, rdv à la tour d'astronomie vers 18h. Besoin de te voir
Priam
»

Un mois. Ce n'était pas un jour ou une semaine, c'était un mois sans nouvelle, sans un petit signe de lui. J'étais franchement triste et amèrement vexée de ce silence, qui ne lui ressemblait pas, d'ailleurs. Surtout venant de sa part, je pensais que je valais mieux que ça à ses yeux. Après avoir lu ses quelques mots un bonne dizaine de fois, je sentis mon coeur battre à tout rompre. Quand je voyais l'heure : 17h30, je me calmais un peu, j'avais largement le temps de me préparer mais  je fus happée dans un tourbillon de doute et d'excitation à la fois. Je ne savais pas à quoi m'attendre surtout qu'il avait été d'un silence hors norme, incompréhensible et injustifié à mon égard. Je pensais que s'il avait un problème, quelqu'il soit, il m'en aurait parlé et je lui en voulait certainement beaucoup de ne pas m'avoir fait assez confiance. De surcroît, les derniers événements ne m'avaient pas aidé à tempérer l'anarchie dans ma tête à son sujet. Durant la bataille, mon père, à nouveau gravement blessé, était retourné à Sainte Mangouste pour une durée indéterminée. Mon coeur se serra à cette pensée, il était peut-être sorti d'affaire mais il ne pourra certainement plus marché sans une canne. Heureusement que ma mère se chargeait de lui, c'était déjà ça. Néanmoins, cela m'avait littéralement retourné surtout qu'il n'y avait que Priam pour me calmer alors que j'avais vu ce que pouvait être les prémices d'une guerre. Sa chaleur n'était plus là et la présence d'Abel - Quoique largement apprécié à sa juste valeur, n'était pas forcément pareille. Je soufflais, posant l'arrière de mon crâne sur ma tête de lit en baldaquin, mes lèvres pincées. Il avait besoin de me voir, je ne pouvais pas résister à cet appel, dignement pas car cela ne me ressemblait pas. Je tenais trop à lui pour rester là, à regarder les minutes défilées, l'imaginant poiroter sur la Tour de longues secondes. La Tour, notre endroit de prédilection, aveuglément, je me levais de mon lit, poussée par la curiosité.

« Au diable tes sentiments, Cece ! Ton ami a besoin de toi ! » Je me levais en tirant violemment par le plaid tricoté par ma grand mère, Lullaby. Elle avait été si fière de savoir que sa petite fille suivait la lignée des Érudits tout comme elle et ma mère avant moi, qu'elle y avait passé des nuits entières pour en faire quelque chose et pour me l'offrir le plus rapidement possible : A mon premier Noël, j'avais donc reçu un énorme plaid en laine épaisse et moelleuse sur lequelle on pouvait voir un énorme aigle couleur argent sur fond bleu marine. Depuis, je ne le quittais plus, j'aimais m'y nicher durant mes révisions tardives. Hors, j'avais complètement oublié le fait que j'étais recouverte de livre et dans le mouvement brutal, j'avais fait valser l'ensemble de ces derniers au sol. Surpris et de mauvaise humeur, mon hiboux battit des ailes en hululant de colère. Je le rassurais puis ramassa mes livres en les empilant soigneusement sur ma table de nuit en deux tas réguliers. Toi, et tes manies... On devrais t'enfermer... Je rigolais en entendant ma conscience se moquer de moi. Je pensais déjà que j'étais folle à me parler à moi-même mais c'était devenue une habitude depuis que... depuis que Priam était parti.

Je passais à la salle de bain, balayant mon apparence avec précision. Je savais ce que je faisais pour le faire tout les matins. Je n'aimais pas sortir de ma chambre sans être un minimum présentable et Priam y était surement pour quelque chose. Je sortis ma montre à gousset et serra les poings, les finitions devront être remis à plus tard..  Il ne me restait plus que dix minutes pour me diriger vers la Tour. Sachant qu'il y avait des escaliers capricieux qui risquaient de me mener la vie dure.

Je remontais les manches de ma chemise et m'arrêtais brusquement, sur le pas de ma porte en croisant Poppy. Je l'avais salué tout en remarquant ma cicatrice, toujours présentes. La bataille avait été horrible cette nuit-là que j'en faisais encore d'affreux cauchemars. Bon nombre d'entre nous avait perdu la vie et même avec mes connaissances en médicomagie, je m'étais horriblement impuissante face à tout ça. Je savais que si Abel n'avait pas été là, je ne serais plus là, à me contempler bêtement devant un miroir où à réfléchir à ce que l'homme, qui faisait douloureusement battre mon coeur, avait à me dire. Abel, mon ange gardien, mon ami et dernièrement mon confident... Il fallait que je me secouais un peu alors, tout en ayant repris ma course folle, je rabattis l'une de mes manches, cachant la vilaine cicatrices d'un sortilège noir, difficile à soigner.

Ma tête était sans dessus dessous. Je ne savais pas comment lui parler et pourtant, c'était... Juste Priam. Mon ami et... au fond de moi, tellement plus. Je pris une profonde respiration, je me disperçais tellement lorsque je pensais à lui. Comme je l'avais prévu, les escaliers me firent tourner en bourrique. Je restais cinq minutes sur le pas de la porte de l'aile droite et ils finirent encore par bouger. Enfin arrivée à l'étage voulu, je gravis les marches quatre à quatre. J'étais heureuse de constater que mes entrainements intensifs pouvait me servir à autre chose désormais et me permettre de tenir dans la durée. Arrivée en haut, je tirais sur mon colier, le pendentif en forme de vif d'or surmonté d'un aigle, je l'ouvris pour y lire l'heure : 18h10. Bordel ! m'écriais-je intérieurement en roulant des yeux. Tant pis, si je l'avais loupé et j'entrais sur l'espace ouvert de la Tour d'Astronomie.

Il était là, accoudé sur le muret qui bordait la Tour, je l'imaginais plonger dans ses pensées dont j'aimerai tellemen les deviner. Je pris une profonde respiration, imaginant le pire. J'avais peur en réalité et malheureusement, c'était très difficile pour moi de cacher mes émotions. Mon visage était un journal intime ouvert à tous, dans les moindres détails de ma petite existence, tellement désespérant parfois et utile dans d'autre cas.  Droite, les mains moites bougeant au rythme de mes pas le long de mes hanches, je marchais doucement vers le jeune homme en me pinçant les lèvres de nervosité. J'étais prête à l'écouter. Je m'accoudais à ses côtés, fixant l'horizon. Je tournais doucement les yeux vers Priam. Son profil était digne d'une statut grecque. Tout en lui réclamait à être regardé et pourtant, ce n'était pas du tout son genre et c'était ce qui m'avait plus, chez lui.

« Hey ! Désolée d'être en retard mais ces fichus escaliers m'ont fait tourner en rond..» avouais-je avec un petit rire confus : « Est-ce que tu vas bien ? » demandais-je doucement, nouant mes mains sur le muret après les avoir essuyé discrètement sur le pan de ma chemise à carreaux noire et blanche. Mon jean et mes baskets complétaient mon style sportwear que je ne portais habituellement pas à Poudlard. Etant donné qu'on était en vacances, j'avais demandé à ma mère de me ramener quelques affaires pour changer un peu mais elle m'avait directement donné une valise entière durant le repas des Sang-Pur. «ça fait un bail qu'on était pas venue ici...» Bon, ce dernier pic n'était pas nécessaire mais il m'avait échappé. Je lui en voulais même si, au fond, je n'éprouvais plus vraiment de colère contre lui mais de l’inquiétude. Il avait changé et son visage, couvert d'ecchymoses, me fit grimacer, surtout lorsqu'il se tournait vers moi. « Par Merlin... Priam ! » Je le tirais par le bras pour examiner son visage mais une grimace déchira le sien, pourtant d'apparence si serein, d'ordinaire : « Oh, non ! Je suis désolée... Laisse-moi voir ! » Oui, qu'enfin je me sente utile dans cette guerre sans merci qui s'annonçait pour le moins désastreuse et de plus en plus en approche. En examinant, je remarquais que des soins avaient déjà été fait alors je me mordis la lèvres inférieur. J'avais juste envie de le prendre dans mes bras mais ma bonne conduite me réserva un joker. Il avait à me parler.  


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Priam S. Peverell

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MessageSujet: Re: J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ]   J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ] EmptyMar 11 Aoû - 9:10



❝J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... ❞
Nola & Priam
Les yeux mi clos, je pouvais sentir le vent chaud de l’été souffler sur mon visage tuméfié, Il m’était impossible pour le moment de monter sur un balai et pourtant je pense que c’était la chose dont j’avais le plus besoin en ce moment. J’étais perdu dans mes pensées, le fait que ma famille allait sans doute me tourner le dos et sans doute vouloir me rayer de ce monde ou encore de ce que j’allais devenir en sortant de cette école. Beaucoup trop de question et de point d’ombre pour un jeune de mon âge, c’est sans doute ce que me dirait Abel ! Mais dans ce conflit, j’avais fait un choix celui d’écouter mon cœur, plutôt que ma raison.
Un bruit me fit sortir de mes pensées, en ouvrant les yeux j’espérais trouver Océane. J’avais beau lui avoir fixé rendez vous, je n’étais absolument pas certain qu’elle souhaite me voir. Il est vrai que je ne m’étais pas réellement bien comporté, pendant un mois je n’avais pas daigné lui donné de nouvelle. J’avais beau me répéter dans ma tête que c’était pour la protéger et qu’il valait mieux que personne ne sache à qui je tiens réellement. Tout cela sonnait faux, comme si j’essayais de me trouver des excuses afin d’éviter de me sentir coupable. Je savais au fond de moi que je lui devais des explications, elle était celle qui avait fait basculer mon choix et rien que pour ça, elle devait savoir ce qui se jouait dans ma tête à ce moment précis !
La jeune femme s’excusa de son retard, je ne répondis qu’en souriant. Sa présence était déjà une première victoire, je n’étais pas certain qu’elle oserait venir. Pour tout vous dire, elle aurait dit qu’elle ne souhaitait plus me voir j’aurais tout à fait compris, même si cela aurait sans doute contribué à briser un peu plus le truc qui me sert à respirer ! La jolie Serdaigle me demanda ensuite comment j’allais. Est-ce que je déballais tout ? Mieux valait y aller par étape ! Je me retournais face à elle avant de lui répondre :
Disons qu’au vue des derniers évènements, je ne vais pas trop mal ! Et toi ? J’ai su pour ton père, j’espère que tout ira pour le mieux…
Je savais pour son père puisque j’étais présent lors de cette bataille. J’avais pu réaliser des duels pour m’amuser, mais lors de cette bataille rien n’était pour s’amuser, ce combat me laissera à jamais des souvenirs peu joyeux. Océane continua en disant que cela faisait un bail que nous n’étions pas venu ici. Elle disait vrai, cette phrase claquait comme un vent glacial. Pouvais-je la blâmer ? Bien évidemment que non, c’était un fait, j’avais était absent un long moment et je l’avais délaissé pour mon plus grand désespoir.
Trop longtemps je te l’accorde, j’ai étais absent une bien longue période…
A peine eus je prononcé ces mots que la jeune femme me coupa. Elle pouvait désormais voir mon visage et semblait inquiète de son état. Je lui fis un léger sourire avant de lui répondre :
C’est pas si terrible que ça en à l’air, je suis juste retomber sur mon visage et de ce fait il a un peu morflé voilà tout…
La jeune femme m’attrapa ensuite par le bras et je ne pu retenir une grimace. Elle se proposa de regarder, je lui fis un sourire en m’approchant d’elle :
Si tu le souhaite vas-y ! Pour mon bras, c’est un cadeau d’un membre de mon ancienne belle famille, apparemment, ils n’ont pas apprécié mon choix dans cette bataille…
Oui, je savais bien qui m’avait touché, un oncle d’Absynthe reconnaissable entre mille, je lui avais rendu la monnaie de sa pièce mais il est toujours difficile de panser les plaies magiques. Après avoir laissé la jeune femme faire, je la fixai à nouveau dans les yeux avant de lui dire :
Si je t’ai fais venir ici c’est parce que je te dois des explications…
Ma gorge était serrée, j’avais du mal à trouver les mots pour lui parler ? Non, j’avais surtout peur de sa réaction et de comment elle allait prendre ce que j’avais à lui dire :
Je m’excuse d’abord de ne pas t’avoir donné de nouvelles pendant tout ce temps ! La raison est que je suis rentré chez moi pour une réunion de famille concernant cette guerre. Pour moi il était inconcevable de te mêler à ma famille et de te faire courir le moindre risque. J’ai toujours était différent, ils se méfient de moi ! Je savais très bien que si je montrais que je tenais à quelqu’un ils étaient capable de l’utiliser contre moi…
Cette explication se voulait très flou. J’avais à demi-mot avoué que je tenais beaucoup à elle et c’était déjà un premier point.
Je suis revenu le jour de l’attaque, ma famille a rejoint Tom Jedusor. C’est la décision qui a été prise. Malgré ça, je n’ai pas pu me résigner à les suivre. Pendant un moment j’ai cru que je le pourrais, mais ensuite j’ai entendu Abel. Puis ton nom et là j’ai foncé sans même réfléchir aux conséquences sur ma vie…
En réalité, je n’avais que trop conscience de l’impact sur ma vie, elle allait changer dès aujourd’hui et allait être bien plus complexe que prévu !




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MessageSujet: Re: J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ]   J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ] EmptyMar 11 Aoû - 11:21



❝J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... ❞
Nola & Priam
Un sourire peu convaincu s'échappa de ma gorge. Non, il allait m'en falloir un peu plus pour que je sois rassurée malheureusement, c'était un peu trop demander. Je tournais la tête vers l'horizon, en pensant de nouveau à mon père, à l’hôpital. Je poussais un soupire, montrant que je n'étais pas sûr qu'il s'en sortirait indemne : « Je ne sais pas trop tu sais. Il a été gravement amoché et sa jambe a énormément morflé. » Je baissais les yeux sur mes mains, serrées l'une contre l'autre, priant inconsciemment pour son rétablissement. « Avec tout ces disparus, je suis soulagée de te savoir encore ici. » Son accueil tout sourire m'avait aveuglé, j'étais reconnaissante de retrouver cette partie de sa personnalité. Nos moments passés étaient comme ceux-là, doux et joyeux même si, le fond amenant à la guerre ne faisait pas encore parti du décor. Mon pic bien placé, mais peu utile sur le moment, ne passa pas inaperçu. Je revenais à lui lorsque j'entendis le premier son de sa voix : «Trop longtemps je te l’accorde, j’ai étais absent une bien longue période… » J'acquiesçais, repensant à mon inquiétude mais aussi à la colère que j'avais ressenti durant tout ce temps : « Qu'a t-il était assez important pour te retenir aussi longtemps, sans que je ne puisse avoir de tes nouvelles, même un signe que tu puisses être encore en vie surtout dans les temps qui courent.»

Mes yeux s'étaient arrondis en voyant l'état de Priam, ma lèvre inférieur me faisait mal à force de la mordre de plus en plus fort tout en l'examinant. Une des méthode apprise en classe : Avant d'agir, s'assurer l'état général du patient. Après avoir comprit qu'il avait déjà eu le droit au soin et que je m'étais arrêtée de pialler dans tout les sens il me répondit : « C’est pas si terrible que ça en à l’air, je suis juste retomber sur mon visage et de ce fait il a un peu morflé voilà tout…» Je haussais les épaules, me reculant un peu pour le laisser respirer et ne pas l'envahir un peu plus mais il se rapprocha de moi, me laissant son bras sous ma poigne. «Si tu le souhaite vas-y !» Je relevais timidement les yeux vers lui, dubitative mais avant que je n'ajoute quelque chose, il avait reprit : « Pour mon bras, c’est un cadeau d’un membre de mon ancienne belle famille, apparemment, ils n’ont pas apprécié mon choix dans cette bataille…» Sa belle famille avait essayé de le tuer, les parents d'Absynthe avaient essayé d'éliminer leur gendre. C'était quoi ce bordel ?!

«Si je t’ai fais venir ici c’est parce que je te dois des explications…» Nous y voilà. Sans m'en rendre compte, j'avais attrapé son autre bras. Un peu comme si je craignais qu'il ne disparaisse de nouveau. «Je m’excuse d’abord de ne pas t’avoir donné de nouvelles pendant tout ce temps !» S'il savait à quel point j'attendais ce jour. Il me fit baisser la tête, j'étais confuse maintenant qu'il me présentait ses excuses : « La raison est que je suis rentré chez moi pour une réunion de famille concernant cette guerre. Pour moi il était inconcevable de te mêler à ma famille et de te faire courir le moindre risque.» Me faire courir un risque ? Je savais qu'il y avait cette guerre mais je ne pensais pas qu'on devait forcément lier les enfants au reste. Suis-je aussi naïve, non  ! Bien sûr que non, tout était question de progéniture, évidemment. «J’ai toujours était différent, ils se méfient de moi !» En période de guerre, tout le monde se méfiait de tout le monde, ce n'était pas un secret. «Je savais très bien que si je montrais que je tenais à quelqu’un ils étaient capable de l’utiliser contre moi…» Alors c'était aussi grave que je ne pouvais l'imaginer vraiment. Priam était pris entre deux chaises, sa famille et les personnes à qui, il tenait vraiment. Moi peut-être ? Je l'espérais. C'était confus, de qui parlait-il, j'avais besoin de plus de précision alors je restais silencieuse. Je fus prise de court par cette dernière révélation. 

«Je suis revenu le jour de l’attaque, ma famille a rejoint Tom Jedusor.» Mes yeux s'arrondirent, je voulais soulever sa manche, craignant la pire des nouvelles : Qu'il avait été forcé de prêter allégeance à Tom Jédusor. «C’est la décision qui a été prise. Malgré ça, je n’ai pas pu me résigner à les suivre.» Cette semi révélation m'avait rassuré et mon visage s'était détendu aussitôt. «Pendant un moment j’ai cru que je le pourrais, mais ensuite j’ai entendu Abel. Puis ton nom et là j’ai foncé sans même réfléchir aux conséquences sur ma vie…» C'était les montagnes russes dans ma tête. Il y avait énormément d'information, c'était insupportable même pour une Serdaigle telle que moi. Il avait hésité mais en entendant le prénom d'Abel et le mien, il s'était résigné et avait fait son choix. « Priam, c'est vraiment triste pour toi et ta famille.» disais-je entre mes lèvres afin de gagner du temps, ce n'était pas terrible après ce long discours mais les circonstances me demandaient un temps de réflexion supplémentaire. « Tu sais, j'ai toujours su que tu étais différent des autres, Priam. Je n'en ai jamais douté. » avouais-je en relevant très doucement mes yeux pour chercher les siens. Lorsque je le voyais aux côtés d'Absynthe, j'étais sûre et certaine qu'il n'était pas du tout à sa place. Je n'avais rien dit, craignant qu'il ne pensait pas qu'un jour, la sienne se trouvait surement à mes côtés. Je m'étais doucement détachée de lui : « Priam, tu es entrain de me dire que tu t'es mis ta famille et ta belle famille à dos, assez pour qu'il te blesse et te laisse sur le carrelage, pour moi ?» J'étais surprise, mon coeur s'était enfin remis à battre. Ma conscience fixait la même chose que moi, le visage ouvert et la bouche en forme de "O" J'étais un peu plus réservée qu'elle, à ce sujet mais le ton de ma voix en disant tellement long. 


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Priam S. Peverell

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MessageSujet: Re: J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ]   J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ] EmptyMar 11 Aoû - 13:01



❝J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... ❞
Nola & Priam
Océane m’expliquait que son père était tout de même fortement blessé, on pouvait sentir dans sa voix qu’elle était inquiète. C’était tout à fait normal qu’elle ressente un léger stress, son père était blessé et c’était tout de même sérieux. Moi aussi au fond de moi j’étais stressé, je savais que mes parents était dans la bataille, mais je ne sais pas si ils vont bien, j’espère malgré notre divergence de point de vue qu’ils ne leur est rien arrivé. Malgré cet évènement tragique, lle semblait tout de même contente que j’ai réussi à m’en sortir sans trop de blessures. Je lui fis un léger clin d’œil avant de lui répondre délicatement :
Il va s’en sortir, il faut juste laisse un peu de temps pour guérir ses blessures. Je serais toujours reconnaissant aux adultes qui sont arrivés, sans eux je ne serais plus là à l’heure qu’il est !
La jeune femme prit soin d’écouter tout ce dont j’avais à dire pour ma défense. Je n’avais rien à lui caché, je voulais simplement qu’elle comprenne ce que j’avais vécu et ce qui m’avait poussé à agir ainsi. Océane avoua être triste pour moi au vue de ma situation familiale. La jeune femme me prit mon bras, ce contact proche ne pus que déclencher chez moi une réaction vive. Les bleus sur mon visage caché en partie la teinte rouge que venait de prendre mon visage.
La jeune femme expliqua qu’elle m’avait toujours trouvé différent. Et qu’elle n’en avait jamais douté. Ce qu’une grande partie des sangs purs devaient désormais trouvé comme un affront semblait pour Océane être une bonne chose. Je ne pus retenir un léger sourire. Je ne pensais plus trop à ce que pouvais me réserver demain, la présence de la jolie Serdaigle avait pour effet de me détendre et de me faire voir la beauté de ce monde. Alors que je terminai mon explication, la jeune femme pris un peu de recul avant de résumé mes excuses. Elle précisa que je m’étais mis à dos ma famille et ma belle famille à dos pour elle. Je la fixai dans les yeux avant de dire :
C’est un peu réducteur, mais dans l’idée c’est ça !
Je repris mon souffle sans quitter la jolie jeune femme des yeux. Je devais finir de dire ce que j’avais sur le cœur. Il était trop tard pour faire demi-tour, trop tard pour changer d’avis. Il était temps pour moi d’affirmer ce pourquoi je l’avais convié ici, ce que j’avais sur le cœur depuis un moment déjà.
Ce que je veux dire, c’est que j’ai toujours suivi les choix de ma famille sans me poser la question si c’était bien ou mal pour moi. Pour une fois de ma vie, je me suis posé la question de ce que je voulais réellement.
Je fis un pas vers elle, avec une légère émotion dans ma voix, je continuai donc mon monologue :
J’ai compris que je ne me voyais pas dans cette guerre à traquer les moldus, ni même marier à Absynthe. Non ce que je voulais c’est être libre de mes choix, libre de parler à qui je veux et de le défendre si je le souhaite…
Je repris mon souffle, ma gorge était serré, c’était nouveau pour moi d’admettre ce que je ressentais ou même ce que je souhaitais faire, j’avais tellement pris l’habitude que le conseil de famille décide mes moindres faits et gestes que le fait d’être libre me ferait presque peur :
Ce que je souhaite également c’est être avec toi, c’est peut être un peu maladroit, un peu direct mais c’est dit ! Le fait d’être loin de toi m’a fait prendre conscience de l’importance que tu as pour moi…
J’avais dis tout ce que j’avais à dire. J’étais sans doute le garçon le plus étourdi avec les filles que la terre est portée. J’étais un peu comme pétrifié de peur. Peur de quoi ? De sa réaction sans doute, qu’elle me dise qu’elle ne souhaite pas la même chose que moi j’imagine ou qu’elle préfère qu’on reste ami. A vrai dire je n’en sais rien mais j’avais peur à ce moment précis comme jamais. J’étais la face à elle à la regarder dans les yeux, je n’attendais qu’une seule chose : un mot ou geste qui me permettrait de sortir de ma torpeur.
Malgré cette soudaine pétrification, un sourire était présent sur mon visage. J’avais enfin compris celui que j’étais réellement, mon grand père ne s’était pas trompé finalement. Il avait toujours dis que j’étais un des Peverell qui serait reconnu et qui ferais des grande choses. Je ne le contredirais pas, je ferais simplement les grandes choses qui me semblent importantes. Désormais je ne laisserais plus personne me dicter ce que je dois faire, je suivrais simplement ce qui me semble juste et essayerai de protéger les personnes qui me sont chers.


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N. Oceane Potter

N. Oceane Potter

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MessageSujet: Re: J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ]   J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ] EmptyMer 12 Aoû - 22:49



❝J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... ❞
Nola & Priam
« Il va s’en sortir, il faut juste laisse un peu de temps pour guérir ses blessures. Je serais toujours reconnaissant aux adultes qui sont arrivés, sans eux je ne serais plus là à l’heure qu’il est ! »

J'acquieçais doucement, j'étais sûr que mon père était un battant pour avoir été un Auror pratiquement toute sa vie. Il avait arrêté et prit un poste à Poudlard en tant qu'enseignant justement pour se rapprocher de sa fille. Il avait râté ses jeunes années mais on avait rattrapé le temps perdu. Seulement, lorsque je l'avais vu s'allonger, pris de spasme de douleur à la jambe. La vue était juste insoutenable, j'avais envie de tout laisser planter pour aller aider mon père mais d'autres professeurs étaient venues, j'étais donc restée à mon poste ayant fait un barrage pour protéger les plus jeunes. On voulait en ramener le maximum en vie. « Il va s'en sortir, je le sais. Il ne m'a jamais déçu, il ne commencera jamais... »

Ces nombreuses journées où je n'arrêtais pas de me tourner en boucle tout nos moments de complicités, nos coups de gueule et nos moments simples, je ne voyais rien de ce qui aurait pu excusé cette absence. J'avais mal au coeur, mal au coeur et je n'arrêtais pas de réfléchir. Je me conduisais comme sa petite amie, je voulais tout savoir sur lui, plus que je ne le savais déjà. Priam occupait la plupart de mon temps libre : Si je ne révisais pas mon temps libre, je pensais à lui. Si je n'étais pas au Quidditch, je pensais à lui. Il m'obsédait. Je devais voir au delà de mes sentiments quand des match se faisait contre les Griffondor, j'y arrivais par mon esprit de compétition.

Alors pourquoi je remettais tout à moi, à ce moment là alors qu'il me apprenait ses intentions depuis l'attaque : « C’est un peu réducteur, mais dans l’idée c’est ça ! » J'acquiesçais en me pinçant la lèvre inférieur, confuse. Je n'avais pas vraiment réfléchis en admettant que j'avais comprit ce qu'il me disait; Depuis qu'il avait prit la décision de sauver ses camarades et professeurs contre l'attaque surprise des mangemorts, il était en danger. « Ohh, Priam. Je suis désolée, je ne voulais pas réduire tes choix en si peu de chose. J'ai un peu l'esprit embrouillé en ce moment.» avouais-je trainant un mot sur deux. J'avais réellement beaucoup de peine qu'il devait, à tout moment, contre sa famille.

Un fait intraitable. « Ce que je veux dire, c’est que j’ai toujours suivi les choix de ma famille sans me poser la question si c’était bien ou mal pour moi. Pour une fois de ma vie, je me suis posé la question de ce que je voulais réellement.» J'écoutais patiemment ce qu'il me disait, j'attendais... Je voulais vraiment tout savoir ce qui me poussait à garder respectueusement le silence. « J’ai compris que je ne me voyais pas dans cette guerre à traquer les moldus, ni même me marier à Absynthe. Non ce que je voulais c’est être libre de mes choix, libre de parler à qui je veux et de le défendre si je le souhaite… » Je regardais Priam et mes yeux s'arrondirent lorsque je comprenais ce qui se passait. Je pris une profonde inspiration en murmurant, je comprenais mieux maintenant ton état et pourquoi ils s'étaient acharnées sur toi : « Priam... »

Il avait reprit la parole : « Ce que je souhaite également c’est être avec toi, c’est peut être un peu maladroit, un peu direct mais c’est dit ! Le fait d’être loin de toi m’a fait prendre conscience de l’importance que tu as pour moi… » Je pris une profonde respiration relevant les yeux vers lui. Il était pétrifié, il ne devait pas mettre à table régulièrement mais je pensais largement à autre chose. Je me pris une grosse claque lorsque j'avais comprit. « ... » J'avais l'impression de rêver mais j'étais en état de choc. L'espoir qu'un jour, ce moment arriverait tourner en boucle dans mes rêves les plus secrets et maintenant, j'étais sur le point de le vivre. « Je n'ai jamais penser qu'un jour, ça nous arriverait..» Je tortillais mes doigts pour ensuite poser une main sur l'épaule valide de Priam puis sur sa joue : « Je le souhaite également... » Je pris une profonde respiration, me rapprocha plus qu'au possible de l'homme qui gouvernait ma vie et posa mes lèvres sur les siennes, glissant ma main libre sur sa nuque.



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Priam S. Peverell

Priam S. Peverell

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MessageSujet: Re: J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ]   J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... [océane ] EmptyJeu 13 Aoû - 8:44



❝J'ai une histoire à te raconter... C'est l'histoire de nous deux... ❞
Nola & Priam

Mes mots se voulaient rassurant lorsque je parlais de son père. Je ne connaissais pas tellement les blessures du champ de bataille, mais je savais qu’il était capable de survivre à ça. Je n’arrivais pas à me résoudre qu’il y est eu autant de morts ce jour là. Me dire qu’impunément on est abattu des élèves sous prétexte qu’il fallait faire peur au monde magique. L’effet avait été immédiat et la nouvelle avait rapidement fait le tour du monde.
Lorsque j’avais évoqué le fait que j’avais fait un choix qui m’avait éloigné de ma famille, Océane semblait réellement peiné. Je lui fis un sourire afin qu’elle comprenne qu’il n’y avait rien de mal là dedans. Non, au contraire, il y avait bien longtemps que j’aurais dus m’insurger contre ma famille et maintenant c’était chose faite. En la fixant dans les yeux je répondis donc calmement :
Ne soit pas désolé, il y a bien longtemps que j’aurais du prendre en main ma vie en faisant mes choix, toi tu as était l’élément qui m’a fait prendre conscience que je pouvais faire mes propres choix et suivre mon propre chemin. Maintenant que mes parents ne l’accepte pas, personne n’en est responsable à part eux peut être !
Je ne cherchais pas à leur trouver des excuses, leur choix était inexcusable. Il était tout de même difficile de se dire qu’un jour il était possible de se retrouver dans une bataille face à un de mes parents. C’est surtout ça en réalité qui avait le don de me glacer le sang.
Il m’avait fallu du temps pour m’expliquer, du temps pour prendre conscience de l’importance qu’avait pour moi la jolie Serdaigle. Lorsqu’elle dit mon nom en murmurant, je ne pris pas la peine de m’arrêter. Avais-je peur à ce moment précis ? Sans aucun doute, j’avais besoin de tout dire et si ce n’était pas quelque chose de réciproque, j’en ferais le deuil…un jour ou l’autre…Avouer ses sentiments était quelque chose de nouveau pour moi. Avec Absynthe, nous étions promis depuis le berceau. Nos destin était tracé, Nous avions donc un futur commun qui nous avait rapproché et jamais je n’avais eu à dire ou même à faire quoi que ce soit. Là c’était différent, c’était tombé sur moi comme ça sans explication, avant que cela m’apparaisse ensuite comme une évidence.
J’avais enfin fini mon monologue, enfin dis tout ce que j’avais sur le cœur. L’ambiance était un peu particulière, mais les évènements des derniers jours m’avaient poussé à ne pas attendre plus et à m’ouvrir à celle qui faisait battre mon cœur. Les quelques secondes de silence avant qu’Océane ne prenne la parole me semblèrent interminable. Son visage était marqué au départ par l’étonnement puis un sourire apparu sur son visage. J’étais accroché à ses lèvres attendant avec impatience ses premiers mots.
Elle précisa qu’elle pensait que ce moment n’arriverait jamais. Faut dire que notre contexte de vie était un peu problématique et que nos vie respective était parfois un peu complexe. A cette phrase je ne répondis que par un léger sourire. Non, c’est sa phrase suivant qui me fis sortir de ma torpeur et de ma pétrification. Elle précisa qu’elle souhaitait également être avec moi en posant délicatement sa main su ma joue. Mon léger sourire se transforma rapidement en sourire radieux. A ce moment précis, la guerre était bien loin et la bataille ne trottait plus dans ma tête.
La jeune femme passa sa main sur ma nuque en m’embrassant délicatement. Je n’étais plus dans cette figure de statue, mes bras étaient à nouveau mobiles. Je déposai délicatement mes mains sur les hanches de la jeune femme afin de prolonger ce baiser qui marquer le départ d’une histoire commune dans nos vies respectives. Une fois ce baiser terminé, je la fixais dans les yeux le sourire aux lèvres. Aussi étrange que cela puisse paraitre, le silence ne me dérangeait nullement dans cette situation ! Je profitais de cet instant où le temps semblait suspendu.
J’ai eu beaucoup de mal à te dire tout ça tu sais. Ce n’est pas dans mon habitude…
Je n’avais pas envie de reparler de pré au lard et de lui rappeler que son père était blessé. Je l’approchai à nouveau afin de la serrer dans mes bras. Plus j’avance et plus je me dis que de prendre partie dans ce conflit à sans doute était le choix qui m’a enfin permis de vivre ma vie…



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