• "Always been a lonely child"

Par un matin d'Avril, Helena, Journaliste à la Gazette, Sang mêlée (c'est d'ailleurs de là qu'est le problème...) frappe à la porte de son amant, Boréus McBride. Avec un gamin sous le bras. Et la, pour le Sang-Pur, Employé au Ministère, c'est le drame. Loin d'être idiote, Helena lui pose un dilemne. Il l'épouse, et tout ira pour le mieux, ou, deuxième solution, il ne la reconnait pas comme femme et le gamin pour enfant. Mais là, par contre, elle salira à jamais sa réputation au Ministère.
Boréus hésite un long moment. Ces yeux sombres passent du môme enveloppé, au visage d'acier de la mère. Il sait qu'elle tiendra parole. Cette journaliste, en plus d'être jolie, et parfaitement capable de détruire sa réputation en un clin-d'oeil.
Ainsi, le petit Austen devient Austen McBride. Même s'il n'était absolument pas désiré, au moins sa mère est casée et stable.

Naturellement, le petit grandit, et s'émerveille des choses de la vie. Ses parents usent bien sûr de magie devant lui, et il comprends qu'un jour, ce sera son tour. La majeure partie de son temps, Austen le passe à la fenêtre, à regarder les enfants jouer. Non, lui n'a pas le droit. Leur sang n'est pas assez bien. Ces choses dépassent le petit brun, qui ne cesse de s'ennuyer.

• "The magic letter"

Là, le destin du jeune sorcier prends un tournant. A peine la lettre reçu, il passe un moment privilégié avec son père (qu'il appelle "Monsieur") sur le Chemin de traverse. L'achat des fournitures est une aventure incroyable, et devant cette perspective de rencontrer d'autres enfants, Austen à d'autant plus hâte d'aller à Poudlard. Boréus lui confie quelques informations sur Poudlard, que le gamin s'empressera de compléter en prenant connaissance de L'Histoire de Poudlard.
Dans l'attente, la hâte, le stress de la Répartition, la tension des derniers préparatifs, le Jour arrive enfin. Ainsi, sans une once d'amour maternel, Helena conduit son fils à la Gare, et le laisse se débrouiller. Nullement perturbé, Austen s'en sort parfaitement, et s'installe rapidement dans un compartiment vide.
Pour le peu qu'il s'en souvienne, c'était le plus beau jour de sa vie.

Ainsi, il fera la rencontre de Ralf, authentique sang-pur pourtant tellement gentil. Le moment de la Répartition lui laissera un souvenir un peu douloureux, étant donné qu'avant même d'avoir entendu GRYFFONDOR, Austen s'était écroulé devant le siège, sous les rires agaçants d'autres élèves. Le Choixpeau envoya Ralph à SERPENTARD, ce qui amoindri l'euphorie du métisse.

• "Life in Hogwarts"

Certainement les plus belles années de sa vie. A faire n'importe quoi avec Ralph, draguer les filles, se faire coller, et pour le moins délaisser ses études. Oh, certes, Austen à toujours fait le minimum. Sans trop se fouler, il restait dans la catégorie élève moyen qui peut mieux faire, mais quel intérêt ? Non, c'était la période idéale pour s'amuser ! Les DCFM s'était autre chose. Là, McBride était dans son élèment. Il aurait aimé en savoir bien davantage sur les branches plus sombres de la magie, mais Poudlard ne dispensait pas ce genre de cours...
Après des examens réussis, les deux compères se séparèrent. Ralph parti faire des excursions magiques, comme il avait toujours souhaité, et Austen c'était finalement dirigé vers la Brigade de Police Magique.
Il était plutôt doué à vrai dire, mais il y a peu, il a cessé ses fonctions. L'opportunité de devenir professeur de DCFM à son tour -et la possibilité de retourner à Poudlard- l'ont motivé.

• "And now ? What i'm going to do ?"

Fini les soirées plus qu'arrosées et les abus à outrances, qu'ils soient illicites ou de chair. En faisant ses cartons pour Poudlard, en jetant les cadavres de bouteilles, Austen se rends bien compte de tout cela. Mais a-t-il le choix ? Comme un appel, les images de Poudlard lui reviennent. Et puis, par des temps pareils, l'école de Sorcellerie ne serait pas un lieu de sécurité ?
Etre responsable, intègre et digne. Et pédagogue tant qu'à faire.
Austen se regarda un instant dans le miroir, avec ses mèches rebelles, ses tatouages multiples et son jean autrefois clair et intact. Ben c'est pas gagné les gars... Au moins, pensait-il, aucun professeur pourrait le coller pour tenue indécente et non autorisé. Si on le forçait à porter ces ignobles robes de sorcier, adieu Poudlard. Y'a des choses qu'homme ne peut se permettre...