Je me trouvais en première année à Poudlard. J'avais hâte d'assister à plusieurs cours, mais celui qui m'excitait le plus se trouvait être celui de vol. Pendant toute mon enfance, j'ai regardé le quiddich, une équipe me passionnais plus que les autres et je rêvais d'être comme eux. Mon père lui cesser de me dire que la première fois où je volerais cela serait à Poudlard. Ce jour était enfin arrivé. Un vieux balai de poudlard se trouvais au pied de chaque personne. J'écoute attentivement les consignes donnait par le professeur, c'est bien la première fois que je suis aussi silencieux. Je mis ma main gauche juste au-dessus du balai et avec une voix certaine mais surtout remplie d'excitation, je lâchai un "debout". Le premier ne marcha pas, mais je fus rassuré lorsque je vis que personne n'avait réussi. Cette fois-ci, c'est avec détermination que j'ordonnai au balai de se mettre debout. Il atterrit directement dans ma main gauche, j'étais satisfait de moi. Voyant que d'autre n'y était pas parvenue, je profitai de ce temps pour m'entraîner afin d'y parvenir à chaque fois du premier coup. L'instant de montée sur les balais était enfin arrivé puisque tous avaient enfin leur balai en main. Je montai dessus comme si je montais à cheval, ma jambe gauche enjamba avec facilité le balai. J'attendis le coup de départ, celui lançais par le professeur afin de monter dans les airs. L'excitation se fit trop forte que je n'entendis pas réellement le signal, je montai dans les airs, bien que le professeur avait demandé de monter uniquement de trois mètres, j'avais atteint les cinq mètres sans me rendre compte du danger. Étrangement, je me sentais plus en sécurité dans les airs qu'au sol ou pire dans l'eau. Je redescendis lorsqu'on me l'ordonna afin de ne pas me faire plus remarquer. Cette première année, je passai mon temps à profiter des cours de vol pour me perfectionner et lorsque l'on me mit une batte dans les mains, je su la manier avec rapidité, mais il me fallut un peu plus longtemps pour mettre de la force dedans en lâchant complétement le balai.

-T'es prête Max ? C'est parti.

La jeune femme respira un grand coup avant de pénétrer sur le terrain de Quidditch, sous les acclamations de la foule. Était-elle nerveuse ? Oui, sans nul doute. Mais son impatience et son excitation arrivaient à lui faire oublier le fait que c'était son premier match, et que l'école entière allait pouvoir juger de ses performances en direct. Si elle échouait, c'était fini. Elle le savait.

Son équipe fit face à l'équipe des Poufsouffles, et Maxwell essayait de ne se concentrer que sur le balai qu'elle tenait dans sa main. Le coup de sifflet retentit, et ils s'envolèrent d'un coup de pied sur le sol. Aussitôt, Max ne fit plus attention aux autres, aux cris du publics, à l'équipe adverse. Seules deux choses existaient désormais : les battements de son coeur et le vif d'or, quand elle l'apercevrait.

Combien de temps s'était écoulé depuis le début du match ? Elle n'en savait rien. L'adrénaline et la concentration la coupait de toute notion de temps, ou des autres. La seule chose sur laquelle elle gardait un oeil, c'était le compte des points. Pour le moment, Poufsouffle était légèrement en tête. Soudain, un éclair doré passa devant ses yeux, tellement rapidement que si Maxwell n'avait pas été concentrée elle aurait pu croire que c'était juste un reflet ou une illusion. La jeune femme bifurqua aussitôt, dans le sillon du vif d'or. Elle s'en rapprochait petit à petit, mais un cognard qu'elle réussit à esquiver de peu lui fit perdre toutes traces du minuscule orbe volant. Un rapide coup d'oeil autour d'elle lui fit constater que l'attrapeur de l'équipe adverse semblait suivre une trajectoire précise, et moins d'un instant après Maxwell était à ses trousses. Il fonça tout d'un coup vers le sol, et Max le suivit, consciente cependant qu'il s'agissait sûrement d'une feinte de Wronski. Elle resta donc prudente, et réussit à remonter elle aussi quand l'attrapeur adverse remonta au dernier moment. On ne se débarrassait pas de Max aussi facilement.
Le vif d'or lui passa d'un coup sous le nez, et elle le suivit encore, espérant que l'autre attrapeur n'aurait rien vu. Il remarqua cependant bien vite que quelque chose se passait, et fonça à son tour dans la direction du Vif d'Or. Désespérée et pleine d'adrénaline, Maxwell s'avança sur l'extrémité avant de son balai, et réussi à attraper le vif d'or avant de sombrer vers le sol, et de retrouver l'équilibre à mi-parcours. C'est seulement à ce moment-là qu'elle réalisa le contact du métal dans sa main, et la foule en délire qui acclamait son équipe. Ils avaient gagné. Elle avait gagné.