A la découverte d'une nouvelle espèce.

Océane & Alaric

Le week-end est enfin arrivé, les cours sont terminé et je peux donc me détendre. Lorsque j'ai un moment, j'ai pour habitude de me balader dans la forêt interdite. Lorsque j'étais petit, je passais mon temps dans la forêt avec mon père. Une fois, nous avons même retrouver un chaton abandonnée, il n'était même pas encore sevré. Nous ne savons pas si c'est sa mere qui l'a abandonné ou bien si elle est morte par des charognard, dans tout les cas, il est devenu notre chat de famille. Lorsque je suis rentré à Poudlard, j'avais hâte d'assisté au cours, certains plus que d'autre mais j'avais aussi cette envie de connaitre la forêt interdite. En un mois, je connaissais la lisière par cœur, deux ans plus tard, je parcourais de plus en plus les profondeurs de cette forêt. A chaque fois que je rencontrais une nouvelle créature magique, je faisais en sorte de me renseigner à travers les livres afin de savoir si c'est dangereux, comment faire pour devenir proche d'eux. Je suis d'ailleurs devenu proche d'un centaure à ma grande surprise. Il y a aussi un hippogriffe a qui je donne à manger lorsque je le peux, je vole de la nourriture dans les cuisines. Il y a beaucoup de créatures que je n'ai pas encore croisé et d'autre que j'évite de voir, surtout les créatures des eaux.
Cette nuit, j'emporte de la nourriture après avoir réussi a voler de la nourriture dans la cuisine afin de nourrir l'hippogriffe. Mais soudainement, je m’arrête net lorsque je vois un loup arctique, il faut dire que je n'ai pas encore eu le loisir d'en voir. Je me cache derrière un arbre, soudainement ce loup se transforme en un humain complétement nu avec une longue chevelure brune. Je devine qu'il s’agit d'une fille. J'enleve avec rapidité, la veste que j'ai acheté il y a peu de temps chez gaichiffon au pré au lard. Je m'approche d'elle à la fois avec méfiance mais aussi fascination. Je dépose sur elle, la veste et recule de trois pas avant de me retourner complétement.

 
 

A la découverte d'une nouvelle espèce.

Alaric & Océane

L'instinct de chasse. L'instinct de survis. L'oublie de soi et laisser la bête prendre possession de son esprit, c'était une chose incroyablement bon et le renouveau me prenait toujours à la gorge. J'avais l'impression de voir le monde d'une manière si différente, même la Forêt Interdite m'était plus familière avec toutes ses nouvelles odeurs, la sensation de la mousse d'été sur les sols terreux sous mes pattes. Sentir comment mes griffes s'aggripaient aux racines lorsque je prenais un animal en chasse. Disons que j'aimais braver les interdits car il arrivait que la bête réagissait indépendamment de moi mais je ne l'arrêtais pas. L'adrénaline que je ressentais en faisant quelque chose que je n'oserai pas faire en tant qu'humaine me rendait spéciale.

Je me sentais rassasier, prête à retrouver ma forme originale. J'avais lu que toute personne se transformant en canidé mais qu'il était difficile d'apprécier  cette condition avec les puces mais que la queue était plutot supportable. Je pris une profonde inspiration ressentant de nouveau la sensation désagréable d'un violent tournis dans ma tête, la sensation que mon corps se redressait, que mes pattes redevennaient des griffes et que mes jambes et mes bras remplaçaient les pattes de louve. Un peu plus loin, j'avais déposé mes vêtements dans un sac accroché à un arbre histoire que je puisse me rhabiller après la transformation. Accroupis, je serrais les dents. J'étais toujours d'humeur massacrante après chaque apparition de l'animal qui est en moi. Il réveillait une partie de moi-même que je taisais, que je n'aimais pas montrer.

Je me redressais, me reperant avec mes yeux d'humaine, cherchant mes affaires en balayant la forêt du regard mais un tissus se posa in extremis sur moi. Je me retournais brusquement, un élève était là, il me tournait le dos, surement par pudeur. « Bordel, t'es qui toi ? » J'avais encore les yeux brouillés, c'était la dernière partie de mon corps qui avait beaucoup de mal à se refaire rapidement. Je plissais les yeux, je voyais les formes plus clairement et je reconnus : « Alaric Prewett ! » lâchais-je entre mes dents. Je ne savais pas du tout depuis combien de temps il était là, je n'aimais pas du tout ça. Personne à Poudlard n'était au courant de mon statut d'animagus et je m'étais tuée à la tâche pour ne pas qu'on le découvre durant la bataille de Pré-Au-Lard. Je ne voyais pas cela comme une honte mais plutôt comme une arme.

« Je peux savoir ce que tu peux faire dans la Forêt Interdite ? » demandais-je, sur mes garde, recouvrant ma nudité avec le long manteau qu'il m'avait passé.