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 Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.

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MessageSujet: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 19:35


Sixtine Pride Nott
feat Phoebe Tonkin


hominum revelio
révèle nous tous tes secrets.

Je m'appelle Sixtine Nott et je suis âgé(e) de 17 ans Je suis né à Londres le 2 avril 1953. Comme mon nom de famille l'indique, je suis sang pure. Je suis actuellement en 7ème année et je suis en métamorphose[/url]..

Baguette magique: Plume de phoenix et acajou ϟ Epouvantard: Un pièce emplie de pénombre qu'aucune lumière n'arrive à repousser et des ombres qui se coulent dans les coins ϟ Miroir du Risèd:Je me tiens sur une estrade, devant un pupitre où trône un quelconque prix. Ce n'est pas le prix qui est important. Je tiens ma baguette dans ma main gauche, l'acacia a cédé la place au sureau, symbole de puissance absolue. Face à moi, ma famille toute entière vivants comme décédés. L'air fier de mon père. Le respect se lit sur le visage de ces personnes qui sont mes rivaux de toujours. Ce moment c'est la consécration, ce moment parfait où, enfin, j'ai atteint la perfection. ϟ Amortentia: des agrumes fraîchement pressés, de l'herbe fraichement coupée et l'odeur de la pluie qui tombe sur un sol chauffé par le soleil d'été ϟ Patronus: Un chat noir ϟ Don particulier: RAS ϟ Animal de compagnie: Un hibou



Tell me everything about you.
I solemnly swear that I am up to no good.

Il y a bien des choses qui se murmurent à mon propos. Si elles ne sont pas toutes exactes, la plupart sont tissées d’un ou deux fils de vérités.
On me dit froide à en glacer l’âme d’un être de feu mais trop souvent on confond mes manières policées avec qui je suis vraiment. Pour survivre dans une famille comme la mienne, il est de bon ton de ne pas trop afficher ses sentiments. Je parle des Nott mais il en va de même pour les Malefoy ou les Crabbe, quoi que, dans un élan chauvinisme j’aime à penser que ce qui nous réussit si bien à nous, les Nott, c’est notre goût pour la tempérance et la politesse.
Il est des familles versées dans la magie noire qui vénèrent la notoriété au même titre que le Lord. On m’a longuement inculquée que la réussite était avant tout affaire de discrétion. Auto-proclamer son succès ne permet que de juger le fossé de son propre échec.
Les grands noms que l’on retrouve dans mon arbre généalogique parlent d’eux-même, et notre attachement aux forces sombres n’a jamais été un frein à notre réussite sociale et professionnelle. Ce que l’on soupçonne sans jamais affirmer ne peut causer de tort. Nous excellons dans l’art de la dissimulation et nous nous fondons si bien dans nos vies que l’on ne peut nous prêter avec certitudes des intentions divergentes.

Une généalogie comme la mienne est un gros fardeau mais je pense ménager la chose aussi gracieusement que possible. Mon parcours scolaire, jusque-là irréprochable, n’est pas inhérent au seul nom que je porte. De mes connaissances, je peux être fière car je les ai acquises comme tout un chacun. Que mes études aient été faites au cœur de la bibliothèque ancestrale de ma famille ne m’a donné que le faible avantage du confort. Je fais preuve d’une incroyable résilience et concentration quand il me faut atteindre mes objectifs.
Je ne suis ni aveugle ni idiote, j’entends les médisances dans mon dos – et je décide la plupart du temps de les ignorer avec superbe – mais j’aimerai être claire avec vous : vous pouvez envier les privilèges avec lesquels je suis née mais n’oubliez pas les contraintes qui entravent ma vie au quotidien : beaucoup d’entre vous n’auraient pas le cran de les subir plus d’une journée.
C’est pourtant ces contraintes même qui m’ont poussées vers l’excellence ; et non pas mes privilèges – n’en déplaisent aux nés-moldus et autres sorciers de petites familles.

Vous l’aurez deviné, je n’en doute pas, je suis de celles qui pèsent leur mot avant de les laisser s’échapper. Quand bien même, le contrôle est un art dans lequel je me perfectionne encore, et il m’arrive parfois de souffrir d’emportement. Le maintien et l’étiquette me sont importants et je déteste bafouer ainsi des années d’éducation, mais il existe encore quelques sujets sur lesquels je me laisse déborder. Je serai honnête avec vous : ce n’est pas joli à voir. Ni moi ni mes victimes n’aimons nous rappeler quel masque je revêts dans ces moments-là.
C’est peut-être là un rare point de concordance avec mes détracteurs: mieux vaut pour tous que je sois froide et contrôlée que volcanique et soumise à mes sentiments.

Par tous points je suis courtoise et parfois même l’on peut se réchauffer de mes attitudes charmantes et d’un sens de l’humour, s’il est parfois mordant, toujours très à pic. Mes sourires, mes moments volubiles et amicaux sont loin d’être rares. Seulement parfois, ils se révèlent de mauvais augures.

La famille est importante. Comment pourrait-il en être autrement ? Les armoiries, les devises et les secrets en forment le ciment.
De mon père, j’ai appris qu’une femme de bonne famille sait tenir une conversation polie, se montrer drôle et pleine d’esprit sans jamais faire de l’ombre à son interlocuteur. Elle sourit sans jamais paraître idiote, elle prend soin de son apparence sans jamais sembler vaine. De sa personne on doit retenir son intelligence et son habileté à composer avec un auditeur ombrageux tout comme sa capacité à naviguer de sujet en sujet sans jamais montrer signe de faiblesse.
De ma mère j’ai acquis une toute autre sorte de savoir, que mon père soupçonne sans jamais avoir pleinement compris. Je ne lui en veut pas, ils existent des secrets dont lui-même est exclu.
Les familles de sang-purs sont purement phallocratiques. Si mon père ne regrette pas que je sois née fille, il n’a jamais caché qu’il aurait été plus simple pour lui que je sois un homme. Sa succession était d'ores et déjà assurée en la présence de mon frère, fils parfait qu'il arborait avec la fierté d'un coq.
Comme ce n'est pas toujours coutume chez les Sang Purs, chez les Nott, le sang prévaut sur le sexe. Si les mâles de notre grande fratrie sont bienveillants à nos égards, il s’est créé au cours des siècles une solidarité – une société même - parmi les femmes Nott. Vous me trouvez grandiloquentes n’est-ce pas ? Mon arrière-grand-mère fut un temps la maîtresse du Ministère de la Magie de l’époque. A qui croyez-vous que nous devons le décret reconnaissant aux femmes le droit de disposer de leur argent comme bon leur semble ?
Ma tante est membre à part entière du Magenmagot, elle est encore à ce jour la plus jeune sorcière a y avoir été admise. Parlons de ma mère si vous le voulez bien. Plutôt que de mettre son esprit au service du ministère ou d’une entreprise comme ses aïeuls, elle a décidé de se consacrer à la cause caritative chez les sorciers. Il est rare qu’elle descende dans la rue (nous, les Nott, ne nous salissons que rarement les mains) mais à force de travail, elle a fini par s’adjuger une place confortable au sein de la communauté sorcière, que sont seul nom n'aurait pas suffit à lui octroyer. On prête attention à sa voix comme à celle d’un Elu et tous tremblent de s’attirer les foudres ses foudres.
Une Nott n’est pas une poupée et même si j’en ai toutes les caractéristiques physiques, j’aspire à entrer dans la dynastie des grandes femmes de ce monde. Si mon père a été un professeur difficile, ma mère s’est révélée d’une intransigeance qui a été dure à accepter. Mais l’or, tout comme le diamant, ne se forment que grâce à des conditions particulièrement pénibles.
Les femmes de la famille Nott sont pleine de pouvoir – une autre sorte de pouvoir, qui ne s’affiche pas au grand jour mais œuvre dans l’ombre à la gloire et au succès de la famille. C’est la principale raison pour laquelle nous souffrons silencieusement les mariages arrangés, malgré notre mépris pour ces traditions ancestrales. C’est une autre sorte de soumission que d’œuvrer silencieusement au plus grand bien de sa famille. Une des rares que je suis prête à endurer volontairement.


Qui se cache derrière l'écran ?
Louise
Pseudo et/ou prénom ϟ Louise
Âge ϟ 23 ans
Scénario ou personnage inventé ? ϟ Inventé
Tu penses quoi du forum ? ϟ Il est au top
Tu viens combien de jours par semaine ? ϟ Quotidiennement en général
Où as-tu connu le forum ? ϟ La faute à Tess Fou
Autres ? ϟ répondre ici.
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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 19:39


Votre histoire


Je ne parlerai pas dont je ne me souviens pas. Il m’a été raconté bien des choses quant à ma naissance qui, contrairement à ce que l’on veut bien me faire croire, a été tout sauf excitante.
Mon premier souvenir remonte à mes trois ans : mon père avait réuni des familles notables dans le jardin d’été et j’étais entourée par quelques enfants, tous plus grands que moi. Je me souviens vaguement d’être attristée de ne pouvoir grimper sur le balai-jouet comme mon frère et ses amis, mais ce qui me froissait davantage était le peu d’attention que me portait mon père. Ce jour-là ne tournait pas autour de moi mais oh ! Qu’en savais-je alors ? Malgré mes sollicitations, il ne cessait de me repousser et après une dernière tentative infructueuse je mis à fondre en larme.
Que se passa-t-il après cela ? Je ne m’en souviens plus. J’imagine que ma mère qui discutait paisiblement non loin de là dû venir à mon secours ou que mon père, agacé par mon vacarme fit venir une bonne pour me distraire … Il est tout aussi probable que mon frère, toujours prévenant, abandonna un instant son jouet pour me réconforter et m'éviter de m'humilier davantage.
Toujours est-il que j’éprouve un mélange de tendresse et d’effroi à l’égard de ce souvenir. Diable, est-il possible que j’aie été un jour si jeune et sans défense ?

La vie d’une jeune fille de bonne famille n’a rien de palpitant. La mienne ne déroge pas à la règle et pourtant j’estime avoir vécu chaque jour avec la même passion et la même volonté de m’améliorer. Du temps où je restai à la maison, ma vie se partageait équitablement entre les enseignements de mes tuteurs de passage, mes moments de loisirs avec mon frère (à courir le manoir et nous inventer des histoires à dormir debout) et ma mère. De mon père, je ne profitai que le soir – et encore, les soirs où il avait du temps à m’accorder. Il était toujours plus présent pour mon frère mais cela ne me préoccupait guère. Je partageais sans crainte les hommes de ma petite vie et ne m'offusquait que très rarement de leurs moments de complicité.
Cela peut sembler triste raconter ainsi mais une petite fille se contente de l’instant présent sans se poser de question. C’est ce que je fis, et avec brio si j’ose dire.

Quand avec mes onze ans, je reçu ma lettre d’admission à Poudlard, je m’astreins à ne manifester aucune sorte d’émotion. Je me considérai alors presque comme femme faite et je commençai à comprendre l’étiquette et la politesse sont des maîtresses exigentes. En mon for intérieur, je me souviens avoir eu l’impression qu’un monde nouveau s’offrait à moi.
Mes leçons s’étaient poursuivies sans anicroche mais je ne pouvais cacher mon envie de commencer à faire de la magie pour de vrai. Il n’y a rien de plus insoutenable que de suivre une instruction que l’on maîtrise déjà.

Ce fut mon père qui m’emmena chez Ollivander. Le laïus qu’il me servit sur la route ne parvint pas à éteindre l’excitation qui couvait en moi mais je souffris le sermon sans broncher. Je l’ai déjà dit mais le répéter ne fera pas de mal : c’est une question de survie que d’apprendre à réprimer ses émotions dans ma famille. Mon frère était présent également. Il avait un sourire en coin de celui qui connait la chanson mais qui ne dévoilera rien des couplets suivant. J’avais bien essayé de l’interroger mais il repoussait mes assauts, inlassablement. Il avait toujours était d’une réserve rare. Si nos rapports étaient loin d’être fusionnels, je ne pouvais m’empêcher d’avoir une espèce d’adoration un peu ridicule à son égard. Les années le confirmeraient sans doute mais il existait entre lui et moi un lien plus mature que nos âges respectifs, la promesse informulée qu’on ferait parti de la vie l’un de l’autre peu importe les aléas de la vie.



*
*  *

S’il est une tradition ancestrale auxquelles les Nott ne dérogent pas c’est la soirée de la Nuit la plus longue. Chaque 21 décembre, le manoir familial se pare de ses plus beaux atours et se transforme en palais de glaces immaculées. Les domestiques ne ménagèrent pas leur effort et, cette année encore, ils se surpassèrent. Une immense fontaine inversée d’où des milliers de gouttes ruisselaient trônait au milieu de la salle de bal. Il avait fallut pas moins de dix elfes de maison et cinq domestiques pour l’installer et sécuriser le mastodonte, mais le rendu était du meilleur effet. Un enchanteur avait été mandé pour transformer le plafond en un ciel enneigé. On en avait profité pour lui faire changer le parquet sombre en piste de glace aussi lisse et pure qu’une banquise que nul homme n’aurait foulé. Il va sans dire, que d’autres sortilèges furent lancés pour qu’on puisse y évoluer sans glisser.

Il était d’usage de venir masqué à la soirée des Nott et, avec les années, les différentes familles conviées rivalisaient de créativité dans le choix et la réalisation des costumes.

Cette année-là j’avais 14 ans et je me sentais reine du monde. Toute ma famille s’accordait à dire que j’avais atteint l’âge de raison et, pour la première fois, je pouvais participer à la Nuit la plus longue.

Comme de coutume, je pris grand soin de ménager mon entrée : quand j’apparus en haut de l’escalier de glace je sentis avec satisfaction un moment de flottement. Certains se demandaient sans doute qui j’étais – et pour cause, j’étais méconnaissable. J’avais revêtu une robe sculpturale noir de geai dont le tissu épais mettait en valeur ma peau de lait. Moulée comme je l’étais dans le satin obscur, on avait l’impression que le crépuscule s’était accaparé mon buste avant de retomber sur mes jambes comme une eau de minuit. J’avais ramené mes cheveux chocolats en une coiffure compliquée, qui mêlait boucles et torsades et qui avait fait le cauchemar de ma domestique.
Elle avait piqué une succession de petites roses noires dont le cœur était fait de diamant mais si un élément devait retenir l’attention de tous, c’était sans aucun doute le loup qui maintenait la moitié de mon visage à l’abri des regards indiscrets.
Il était le clou du spectacle et ma fierté personnelle : c’était un petit bijou d’orfèvrerie que j’avais commandé à un artisan allemand. Le résultat avait surpassé mes espérances : l’armature en argent avait été recouverte de plumes si sombres que la couleur tirait presque sur le bleu et la disposition des vexilles était si complexe qu’on pouvait presque deviner de fantasques arabesques, comme s’il existait un dessin invisible.
Entourée de neige, de glace, j’étais certaine d’incarner le plus bel aigle noir qu’il n’eut jamais existé.
Mon père vint m’accueillir au pied de l’escalier : il rayonnait la fierté et je ne pu m’empêcher d’exulter moi-même. Il m’accorda la première danse avant de céder ma main à un garçon que je ne connaissais pas mais dont le masque n’arrivait à minimiser sa beauté. J'échangeais plusieurs danses avec mon frère, qui s'amusa à me déstabiliser avec des pas de danses que je ne maîtrisais pas tout à fait. Après lui avoir consciencieusement écrasé les pieds, je me séparai de lui pour retrouver mes invités.

Il serait doute cliché de dire que cette soirée fut merveilleuse et que j’y passai probablement un des meilleurs moments de ma courte vie. Je vous l’ai dit, je ne suis aucunement exceptionnelle et ce fut, effectivement, le meilleur moment de ma courte vie.
J’évoluais en terrain conquis : chez moi, entourée de mes amies, courtisée par de nombreux prétendants et avec – me semble-t-il – la plus belle et délicate tenue qu’il puisse exister. L’hydromel coulait à flot et les domestiques étaient peu regardant quant à mes consommations. J’avais toujours été plus que raisonnable et je ne profitais donc pas outre mesure de cet avantage.

Il était près de trois heures du matin quand je poussais la porte de la bibliothèque de père, plus ivre de bonheur que d’alcool. L’euphorie de la fête me transportait mais je ressentais le besoin de m’isoler quelques minutes. J’avais toujours aimé me réfugier dans cette pièce, je m’y sentais à mon aise et mon père y tolérait ma présence si je savais garder le silence.


Le moment d’intimité que je surpris me pétrifia plus sûrement qu’aucun sort n’aurait su le faire. Jamais encore je n’avais  aperçu ces silhouettes et ces masques – certainement pas ceux que l’on réserve à la soirée qui avait court à l’autre bout du manoir. Je n’étais pas tout à fait ignorante : on m’avait initiée aux croyances de ma famille. J’y adhérais sur le concept sans jamais avoir eu à confronter mes idées à la réalité. Il serait absurde de croire que de voir mon père revêtir l’habit de mangemort fut ce qui m’abasourdit. Si c’est ce que vous croyez, c’est que vous n’avez pas été attentif.
Je reconnaissais la carrure et les traits du visage de mon père. Sa bouche se séparait tout juste de celle de sa compagne, que j’avais immédiatement identifiée comme n’appartenant pas à ma mère.  
Je considérais l’espace d’une seconde de me retirer et de refermer la porte sur cette image que mon cerveau n’arrivait pas à imprimer mais le regard de mon père m’ôta cette option presque au moment où elle me traversa l’esprit.

« Sixtine. »
Pas de surprise. Pas de colère. Aucune émotion ne transpira.
D’un geste de main, le masque qui le cachait à moi se volatisa. La compagne de son père releva la tête et m’observa mais ne fit pas mine de bouger. Pour une raison que j’ignore, cela me révolta et je senti quelque chose se soulever dans mon estomac. Je ne dis rien. Ni à mon père, ni à elle. Je me contentai de l’observer s’approcher de moi, complètement paralysée.
A quelques pas de moi, il renvoya d’un geste de la main la femme (inutile de préciser qu’une jubilation malsaine m’envahit l’espace d’un instant) avant de réduire l’espace entre lui et moi et refermer la porte qui était restée ouverte.

« Je ne sais pas ce que tu penses ou ce que tu crois comprendre. Je n’ai absolument pas l’intention de me justifier. N’oublie pas que loyauté et fidélité sont deux choses complètement différentes. »
La caresse qu’il laissa sur ma joue me révolta davantage. Il ne sembla même pas s’en apercevoir et me quitta pour – sans doute – aller rejoindre l’inconnue dont je ne connaissais le nom.
Pas une larme ne coula et pas un mot ne franchit la barrière de ma bouche. Je n’osais même pas en parler à mon frère par peur qu’il me rabroue. Peut-être était-il au courant ? Peut-être cautionnait-il cela ? Une fois n’est pas coutume, je m’enterrai dans un silence maussade … du moins pour un certain temps

*
* *

Il m’est arrivé bien peu de fois de confronter mes parents. Ces instants se comptent sur les doigts d’une seule main et j’espère ne plus jamais commettre l’erreur de m’opposer à eux si frontalement. J’imagine qu’en dépit de tout ce que j’ai voulu croire, les hormones et l’adolescence n’ont pas été tout à fait indolore pour moi.

Mon père et ma mère étaient tranquillement installés dans le salon rouge, partageant un rare moment de couple, loin des mondanités, de la politique ou des actions caritatives. C’était les vacances d’été et il flottait dans l’air un parfum de lavande agréable, presque relaxant. Pour une raison qui ne me revient pas, j’étais tendue. A moins que, incertaine de la partie qui allait se jouer, j’hésitai encore à me lancer dans une bataille que je n’étais pas certaine de gagner.
« Je veux qu’on parle de ce que j’ai vu à la Nuit la plus longue. » dis-je de but en blanc.
Comme à leur habitude, ils m’accordèrent une attention polie. J’observais tout particulièrement les réactions de mon père – persuadée qu’il tenterait de me stopper avant que je continue mais contre toute attente il semblait serein.
« Partage donc tes états d’âme Sixtine. »
J’eu le sentiment qu’il me mettait au défi et je senti mon assurance s’ébranler un instant. J’affermis ma volonté et poursuivit : « Qui était cette femme que je t’ai surpris à embrasser ? »
Si ma mère eut un tressaillement je fut incapable de le repérer. Mon père se tourna vers ma mère, l’embrassa chastement et s’approcha de moi.
Je dû faire un effort sans nom pour ne pas prendre mes jambes à mon cou mais je restai là, raide, le corps tendu par mes grands airs.
La claque que je reçu fit vibrer mes os comme un instrument mal accordé.

« Victor ! » s’écria ma mère, outrée (croyais-je) « Que fais-tu ? »
Je tremblais encore de douleur, de tristesse et d’incompréhension quand mon père me saisit par le menton et plongea son regard dans le mien.
« Sixtine, je t’ai dit cette nuit-là de ne pas confondre loyauté et fidélité. Je n’ai jamais exigé de toi ta fidélité mais je pensais avoir ta loyauté. J’ose espérer que cette leçon te permettra de comprendre la subtilité de ces deux notions. » Un sanglot m’échappa, ce qui me valut immédiatemment ses foudres « Un sang pur ne pleure pas. » dit-il avec mépris. Je me forçai à réfréner une nouvelle montée de larme.
Je vis le bras de ma mère se glisser autour de sa taille. Elle l’embrassa à son tour non sans me lancer un regard empli de dédain. « Allons chéri, je suis d’accord qu’il faille sévir l’insolence mais tout de même ! Il est malséant de lever la main sur son propre sang. »
Et ils s’en allèrent, me laissant dans le tumulte de mes tourments. Ce jour-là, je compris que la loyauté était une chose importante pour mes parents – bien plus que quelques histoires charnelles. Ils étaient un couple mais surtout ils étaient partenaires. Leur mariage relevait plus du contrat et cela leur convenait. Qui étais-je pour émettre mes propres doutes ? Je finis même par faire mienne ces mœurs qui, d’abord, me semblèrent si étranges.
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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 19:40



Place aux questions
chapeau qui classe
De quoi détesterais-tu le plus qu'on te traite ?:  D'être médiocre.

L'aube ou le crépuscule ?: Le crépulscule sans aucun doute. Je suis une créature de la nuit, je m'y sens si bien en son sein.

Un Moldu t'aborde en pleine rue en te lançant qu'il est persuadé que tu es un sorcier ou une sorcière. Que fais-tu ?: Je lui sert ces sourires charmants dont j'ai le secret en lui assurant qu'il n'existe pas chose telle que des sorciers - tout en évitant de le toucher.

Qu'est-ce que tu as le plus hâte d'apprendre à Poudlard ?: Les secrets de l'origine de la magie.

Que préférais-tu?: Que les autres te jalousent ? ϟ

Quel chemin te tente le plus?:
La rue pavée bordée d'anciens bâtiments.

Sous quel nom préférerais-tu entrer dans l'histoire ?:  la Grande

Un détraqueur a réussi à pénétrer dans l'école, comment réagis-tu ?:
Je ne cède pas à la panique. J'évalue rapidement la situation (qui est présent, les ressources à ma disposition) et j'agis en fonction. Pas question de prendre les devants si je ne suis pas capable de faire une prouesse (je ne me ridiculiserais en tentant un sortilège que je ne maîtrise pas sauf en dernier recours).

S'il te fallait faire un choix, préférerais-tu inventer une potion te garantissant: Le pouvoir

Le noir ou le blanc?: Noir.
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Abel T. Malefoy

Abel T. Malefoy

professeur de Rune ⁂

points à ma maison et j'ai rendu : 719 devoirs depuis ma répartition, le : 20/06/2015


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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 19:42

Bienvenue !

On se ressemble, et je t'aime déjà ! Soit certaine de t'éclater comme une petite folle !
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préfète ⁂
Tess N. Harper

Tess N. Harper

préfète ⁂

points à ma maison et j'ai rendu : 160 devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015


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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 19:43

OUI OUI OUIIIIIIIIIIIIIII TE VOILAAAA ZLFOKOFKEVFBFVDVOKFB
T'as pas idée combien je suis heureuse Cute
Soit la bienvenue Bril
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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 20:06

Merci pour la bienvenue Abel ! Bril Il est toujours bon de se faire bien voir par un professeur, alors sache que moi aussi je t'aime déjà Haha

Tess Haha Aaah Cute Plaisir partagé !
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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 20:22

Une Nott Clap Clap Très bon choix de famille, et d'avatar Cute Bienvenue par ici ma jolie, il nous faudra un lien 8)
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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 20:47

Bienvenue !!!

Bonne chance pour ta fiche ^^ réserve moi un lien !

Et il va falloir qu'on discute, es-tu la petite sœur ou la cousine de mon scénario ?
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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 21:11

Merci Rhéa Content Je ne manquerai pas de passer sur ta fiche de lien dès que je suis validée !
Arthemise, merci pour la bienvenue. Je te MP tout de suite parce que je suis en train de rédiger mon histoire Choqué
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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 21:19

Bienvenue ! Excellent choix d'avatar !
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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 21:49

Phoebe Cute

Elle est éclatante à jouer
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préfète, capitaine et poursuiveuse de l'équipe de quidditch de Serpentard ⁂
C. Alhena Prince

C. Alhena Prince

préfète, capitaine et poursuiveuse de l'équipe de quidditch de Serpentard ⁂

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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 21:52

Louise. Bril
Bienvenue parmi-nous, j'espère que tu te plairas ici. Coeur
Il va nous falloir un lien. Content
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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 22:35

Merci Absynthe Clap Clap
Venant d'Ella Aka Sophie Turner, je ne peux qu'être flattée Cute J'espère que je vais m'amuser c'est la première fois que je l'incarne
Alhena Content Content J'ai aucun doute sur le fait de me plaire ici et bien sûre que je passerai par ta fiche de lien Haha
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Choixpeau Magique

Choixpeau Magique

choixpeau magique ⁂

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MessageSujet: Re: Sixtine ll I am the sea and nobody owns me.   Sixtine ll I am the sea and nobody owns me. EmptyLun 22 Juin - 23:16



Bienvenue chez les roublards !
félicitations, tu es un(e) serpentard.

«Vous finirez à Serpentard, si vous êtes plutôt malin. Car ceux-là sont de vrais roublards qui parviennent toujours à leurs fins. » Sois digne de ta maison et elle saura te le rendre !
Tu es désormais validé(e) et tu peux donc commencer à RP. Mais avant cela, je te propose d'aller poster ta fiche de liens pour pouvoir t'intégrer plus facilement et te faire des amis ! Tu peux également te créer un sujet pour recenser tes RPs. Si jamais ton personnage est du genre bavard, tu peux aussi te créer un hibou pour qu'il puisse envoyer de jolis parchemins à ses amis comme à ses ennemis, et peut-être recevra-t-il des missives d'anonymes. Si tu souhaites entrer dans l'équipe de Quidditch de Serpentard, il te suffit de te rendre sur ce sujet ! Une dernière chose : il paraît que l'on recherche des préfets alors je te conseille d'aller faire un tour ici... je dis ça, je dis rien.

N'oublie pas d'aller voter pour le forum toutes les deux heures en passant par ici et en plus, ça rapporte des points à ta maison. Si tu veux te détendre un peu, va faire un petit tour (à Kuala Lumpur) dans le flood. Mais surtout, n'oublie pas le principal : amuse-toi !
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