Alderic est un bon vivant. Un peu trop vivant au goût de ces parents qui ont dut élever un petit garçon hyperactif sur le bords. Rien ne l'arrêtait ! Il n'avait rien à l'épreuve d'Alderic, ce qui avait le don de rendre sa mère complètement dingue. Enfant, il grimpait partout, courait sans cesse, chassait les gnomes dans le jardin, chantait à tue-tête, dansait... On ne pouvait l'arrêter de bouger. Le seul avantage était qu'il brûlait tellement d'énergie dans une journée, et pas simplement la sienne, que le soir venu, tout le monde tombait dans un sommeil profond. En grandissant, il ne sait pas vraiment clamé, ce qui fut assez difficile pour ses professeurs à son entrée à Poudlard. Alderic n'est pas une personne à avoir la langue dans sa poche. Il parle sans cesse pour raconter tout et n'importe quoi. Pour lui sa n'a pas d'importance du moment que ce ne soit pas le silence total. Une chose qui le rend complètement dingue. Donc en classe, lorsqu'on arrivait à le faire taire, il finissait par gigoter ou faire des mauvais coups. Il a un besoin viscéral de se tenir occupé. C'est ainsi qu'il décrocha les qualificatifs de « trouble-fête », « peu sérieux » et « élève très dérangeant ». Et pourtant, il était loin d'être un mauvais élève. Il manque simplement d'un peu d'organisation, et d'une touche de responsabilité parce qu'il est le roi de la procrastination.

S'il y avait autre chose à savoir à propos d'Alderic est sans aucun doute qu'il est une vraie tête brûlée. Il n'y a rien à faire, lorsqu'il a un plan en tête, aussi dingue puisse-t-il être, il doit absolument y venir à bout. Il chasse d'ailleurs les sensations fortes. Rien de mieux qu'un bon coup d'adrénaline pour faire sa journée. C'est certainement cette recherche constante de sensations fortes qui le poussèrent à choisir le cursus en justice magique. Un choix qui fit la surprise de tout le monde. Ils croyaient tous qu'Alderic allait suivre les traces de son frère en choisissant le sport magique, un domaine dans lequel il excelle. Et bien non ! Notre jeune sorcier n'avait pas envie de passer sa vie à jouer au Quidditch. Il avait besoin de se sentir utile, de se sentir valorisé et d'avoir un impact dans le monde. Le métier d'auror est donc ce qu'il vise, mais il devra travailler vraiment fort pour y arriver.

Malgré tout ça, il faut savoir qu'Alderic Peverell est un jeune homme très doux et sensible. Il aime venir en aide aux autres. Il cherche constamment le positif dans chaque situation, ce qui peu facilement devenir lourd parfois. C'est un romantique dans l'âme. Il n'est pas le style de garçon à enchaîner les relations comme on change de paire de sous-vêtements. Il croit sincèrement que l'amour est quelque chose qui se développe, pas quelque chose que l'on peut imposer. Il est contre ces propres valeurs que de prévoir le mariage de quelqu'un avant même sa naissance, sans que la personne concernée ait son mot à dire. Et oui, il est rêveur sur le bord. Que voulez-vous, il a toujours son coeur d'enfant !

Notre jeune sorcier a toujours le mot pour rire. Il adore s'amuser, et est un vrai fanatique de fête. Il se fait un honneur de se présenter à chacune où il est invité, tout particulièrement d'être le dernier à partir. Ce qu'il aime par-dessus tout est la musique. C'est un excellent danseur, ce qui est tout à son avantage puisqu'à l'époque actuelle, les filles adorent les hommes qui savent se servir de leurs pieds. Alderic est naturellement très grand, il fait un peu plus d'un mètre quatre-vingt. Avec ces cheveux qui se coiffent par eux-mêmes, son petit air amical et ses yeux gris, il a tout pour plaire ! Parfois, la génétique fait bien les choses...

Il a un sens de la justice plutôt pointu. pour lui, l'équité entre chacun est une chose primordiale. Il n'a d'ailleurs aucun préjugés envers les sorciers d'ascendance moldue. À ces yeux, les moldue sont des gens avec une culture et un mode de vie complètement différent des sorciers. Une culture qui, soit dit en passant, le fascine au plus haut point. Il s'extasie facilement devant les moyens utilisés par les moldus pour faire ce qu'un sorcier ferait d'un simple coup de baguette. Cette vision des choses le met un peu mal à l'aise envers les croyances de ces parents comme quoi il faut préserver la pureté du sang. Son frère c'est plié au mariage qu'on avait programmé pour lui, cherchant à faire perpétrer les croyances familiale, mais Alderic doute pouvoir en faire de même. Il a peur de se perdre lui même dans le processus, agissant pour faire plaisir à d'autre. Il se sent d'ailleurs assez tiraillé par rapport au conflit qui commence à naître. D'un côté, il y a sa famille qu'il adore plus que tout et les valeurs qu'on lui a enseignées toute sa vie. De l'autre, il y a ses croyances et ses expériences personnelles. Il a peur de perdre quelque chose en chemin.