Un silence de mort se faisait entendre dans la demeure. Arthemise fit une entrée discrète, observant les lieux avec un intérêt soudain. Une crainte sans nom s'était immiscé dans son cœur et il fallut la main rassurante d'Aries dans la sienne pour qu'elle avance. « - Elle est morte Themise...  »  Elle mêla doucement ses doigts à ceux de son demi-frère. « - J'ai tellement de mal à y croire Aries... » La vieille Lysandra Black était morte. Cette horrible grand mère qui s'était toujours montrer si injuste et cruelle. Une vieille folle occupée à inventer un milliard de punition injuste et douloureuse. Et pour y échapper il n'y avait toujours eut qu'Ariès. Ariès qui la faisait rire, Ariès qui se plaçait devant elle quand il voyait le martinet se lever. Lysandra Black n'élevait pas ses petits enfants, elle les dressait avec toute la méchanceté d'une marâtre aigrie de conte de fée. Il n'y avait qu'Aries qui trouvait grâce à ses yeux, le fils bâtard de sa fille. Lysandra Black avait toujours refusé de voir son enfant unique épouser son neveux. Elle avait été la seule de sa famille à s'opposer à se mariage arranger, cet inceste qu'elle trouvait répugnant. Quel ne fut pas sa joie quand elle apprit qu'Antigone avait fait un enfant dans le dos de Polux. Un bâtard avec un Rosier... Un bâtard de sang-pur, de cet homme que sa fille avait toujours aimé. Aries en portait les trait. Des cheveux blond, des yeux clair... Il était aussi éloigné que possible de l'image d'un Black... Et pourtant son neveux et beau fils ne pouvait le renié... Il n'avait pas d'autre fils, personne d'autre pour porter son noble et illustre nom. Lysandra avait toujours hait les Black, ce n'est à contre-coeur qu'elle avait rejoint cette famille, lors de son propre mariage imposée. Elle avait prit un malin plaisir à le faire payer à chacun d'entre eux. Sauf à sa fille, sauf à Ariès... Eux, ils n'avaient rien avoir avec son malheur. Il n'y avait officiellement que quatre personnes au courant de la naissance d'Ariès. Antigone Black, sa mère, Polux Black, son père officiel, Lysandra Black,sa grand mère et Charles Rosier, son véritable père. Ce dernier était mort dans un accident lors d'un duel ''amicale'' l'opposant à Polux deux après sa naissance, Lysandra venait de décédé... En apparence le secret était bien gardé et l'honneur sauf... mais Antigone avait révélé la vérité à son fils, qui l'avait lui même raconter à sa sœur et à son meilleur ami. L'inséparable trio s'était promit de garder le secret et on n'en avait plus parlé... Néanmoins on savait désormais pourquoi Polux haïssait tant son fils unique.

Le duo s'avança jusqu'au lit de la défunte. Elle gisait là, maquillée, habillée, comme endormie. Longtemps Arthemise fixa la corps sans vie de celle qui avait terrorisé son enfance, guettant le moindre mouvement, la moindre respiration... mais rien. Le corps resta immobile, inerte, mort.  Le monstre avait été vainque par le temps. Ni la maladie, ni la folie n'avait eut raison d'elle, seule le temps semblait avoir réussit à finalement l'emprisonner de son étaux mortel. Leur père était dans un coin de la pièce, discutant avec ses frères, sa mère, elle, pleurait silencieusement. Elle avait recouvert d'un voile noir son visage et semblait semblable à un spectre désireux d'accompagné dans la tombe sa mère... Son dernier soutient. C'était une femme triste et silencieuse. Brisée par l'amour sans borne que lui vouait son cousin et mari, et par la perte de l'homme à qui elle avait offert son cœur sur les bancs de Poudlard. C'était le français qu'elle avait toujours désiré, cet homme blond, lumineux et pas cet être sombre et froid qui était son époux. Pas cet homme austère et sévère qui gérait d'une main de fer sa famille. Antigone Black parlait peu. Elle regardait le monde avec distance et silence. Drapée dans sa douleur avec une dignité si théâtrale qu'on ne savait jamais ce qu'elle ressentait vraiment. Elle souffrait et s'exposait en martyre de son amour sans jamais rien en dire. Arthemise n'avait jamais tentée d'être proche de sa mère, tout comme cette dernière n'avait jamais tentée d'aimer ses enfants. Elle était aussi présente dans leur maison qu'un tableau ou une sculpture inerte. Enfermée dans sa chambre à compter les heures ou jouer de la musique, elle jouait les héroïnes romantiques... mais plus personne ne s'occupait de son tourment. Même Aries s'était désintéressé de sa mère, la laissant entière à son malheur qui semblait être sa seule et unique passion. « - Arthemise ? Tu n'es pas obligé de resté. » La jeune fille détacha son regard du corps inerte de sa grand-mère. Son père s'était adressé à elle d'une voix douce, comme il en avait toujours eut l'habitude. « - Personne ne te reprocheras de partir. » Polux avait toujours été un bon père pour elle, lui montrant le peu de douceur que son cœur était capable de ressentir. « - Va finir ta journée sur le chemin de Traverse, je viendrais te chercher à dix-huit heure précise pour rentrer et... emmène ton frère avec toi. » Une trace de mépris, Polux était incapable de parler aimablement d'Aries.

Les jeunes gens étaient sortit, dehors le ciel était bleu et l'air agréable. Arthemise retira la capeline qui recouvrait ses épaules, dévoilant une longue robe noir à bretelle. « - Chemin de traverse alors? » Elle eut un sourire « - Tu plaisantes j'espère ! On est pas loin de la demeure des Nott, on devrait plutôt rendre visite à Oph! » Ophiuchus Nott, meilleur ami d'Aries. Depuis toujours ces trois là faisait un inséparable trio, ils se connaissaient bien avant Poudlard et, bien qu'Arthemise fut plus jeune de deux ans, ils avaient toujours parfaitement intégré la jeune fille à leurs jeux. Personne ne fut surpris de voir arriver les deux enfants Black à la demeure des Nott, un hiboux fut envoyé à la vieille maison des Black pour les prévenir, mais personnes ne verraient aucune objection à voir les rejetons de ces deux grandes familles de sang-pur se fréquenter. Ophiuchus était tranquillement assis sur un fauteuil, lisant un quelconque ouvrage de mythologie lorsqu'on fit entrer ses deux amis dans la pièce. La porte se refermait à peine que la jeune Black lui ôtait le livre des mains et déposait un tendre baiser sur ses lèvres. « - Themise ! On pourrait nous voir! » C'était une demi protestation, il avait déjà une main dans le dos de la jeune femme et l'attirait autant à lui qu'il protestait de l'échange. « - Comme si ça allait l'effrayer Oph. » Aries s'était assis sur le lit de son ami et avait attraper un autre livre qu'il lisait à son tour. « - Tu ne t'es toujours pas débarrasser de ton horrible fiancée ? » Un soupçon de reproche perçait dans la voix de la brune, elle n'avait jamais réellement accepter qu'une autre fille soit engager auprès de son ami et amant. « - Pourquoi faire ? Le jour du mariage je t'enlèverais et nous irons au bout du monde tout les deux... Sauf si Aries n'a pas apprit à se passer de nous, auquel cas nous l'emmèneront aussi. » Un petit rire échappa à l'intéressé, il était plus qu'habitué à tenir la chandelle entre sa sœur et son meilleur ami, le jeune couple ne le laissant que très rarement de côté. « - Ce jour là c'est moi qui vous aiderait à fuir, car ne douter pas que ce ne sera pas aussi simple que ça en à l'air. » Arthemise eut un petit rire. Elle n'était nullement jalouse de la fiancée de son amant, contrariée de sa présence, mais jalouse aucunement. Ophuchius avait toujours été à elle et le serait toujours. C'était aussi simple que ça. « - Je suis étonnée que père ne t'ai pas déjà trouver un parti intéressant Aries... » « - Je ne suis pas un vrai Black Themise. » « - Tu l'es officiellement, on ne t'en demande pas plus, si ? » Les deux aînés des Black échangèrent un petit sourire. Qu'importe le nom, ils étaient bel et bien une famille. Doucement Ophichius entoura la taille de son amante de son bras et reprit sa lecture, alors que, blottit contre son torse, Arthemise et Aries continuait de bavarder de tout et de rien. En face, la terrifiante Lysandra Black était couché dans un caveau, alors qu'un maître de cérémonie lisait ses dernières volonté, lâchant, sans le vouloir une bombe dans la famille Black. La dernière lettre de Lysandra révélait les origines adultère de son petit fils préféré.

De quoi détesterais-tu le plus qu'on te traite ?:  De lâche, j'ai toujours eut le courage de mes opinions, j'ai toujours assumés chacune des mes actions, je ne supporterais pas d'être vu comme quelqu'un de lâche. Seul les faibles sont lâches.

L'aube ou le crépuscule ?: J'ai toujours aimée les lever de soleil et, d'ailleurs, j'ai toujours été quelqu'un d'actif le matin. Néanmoins j'ai toujours eut une certaine préférence pour le crépuscule et le calme qui le précède.

Un Moldu t'aborde en pleine rue en te lançant qu'il est persuadé que tu es un sorcier ou une sorcière. Que fais-tu ?: Je lui souris sans sympathie et j'attends de voir si oui ou non son accusation est fondée. Si il dit cela sans preuve et à motif d'insulte ma foi... Je tenterais sûrement de trouver où il vit pour me venger, un objet magique oublier là... En revanche si il a une preuve de ce que je suis c'est sans scrupule que je l'entrainerais dans un lieu tranquille pour mettre les choses au point puis lui effacer la mémoire.

Qu'est-ce que tu as le plus hâte d'apprendre à Poudlard ?: L'Occlumencie, je suis ravie d'apprendre cette option. J'aime aussi beaucoup la défense contre les forces du mal car c'est là que l'on apprend de véritable sort utile pour se battre ou le duel.

Que préférais-tu?: Un peu de tout j'imagine. J'aime sentir la jalousie, j'aime être un modèle, j'aime la confiance que l'on peut m'accorder, j'aime être apprécier, tout comme j'aime être une menace. Je ne pourrais pas choisir. Je voudrais tout.

Quel chemin te tente le plus?: Sûrement le chemin forestier, c'est ce qui me plairait le plus. J'aime la tranquillité et le calme des forêt, c'est un endroit propice à la réflexion. De plus on peut tout aussi bien y aller pour réfléchir, que pour une promenade romantique ou juste pour se faire peur.

Sous quel nom préférerais-tu entrer dans l'histoire ? J'aimerais être connue comme une grande dame j'imagine... C'est le seul titre qui me semble mériter une considération...

Un détraqueur a réussi à pénétrer dans l'école, comment réagis-tu ?: Je ne suis pas folle, je m'en tiens éloignée... Évidemment si il m'attaque j'utiliserais un patronus.

S'il te fallait faire un choix, préférerais-tu inventer une potion te garantissant: Quitte à inventer une potion... Je préfèrerais en créer une qui pourrait être utile... Une potion de médecine ou autre.

Le noir ou le blanc?: Les deux et les myriades de nuances qui vont entre.