Malgré tout ce que son père lui avait dit, sur les sang-de-bourbe et les moldus, Gladys ne pouvait s'empêcher de venir près de la porte en ferraille et le regarder passer sur sa bicyclette. Dieu, qu'il était beau ce jeune homme. D'où elle se cachait, elle pouvait apercevoir son visage tanné et ses cheveux lui tombant sur ses oreilles en boucles. Mais outre ces traits physiques, Gladys aimait son rire. Un rire débile qu'on lâche lorsqu'on dit une connerie, mais un rire sincère et heureux. Aujourd'hui, elle se tenait près de l'arbuste qui lui permettait de l'observer. L'été était à son apogée et elle attraperait sûrement un coup de soleil, mais elle s'en fichait. Là, avec ses potes, il marchait comme un coq de l'autre côté de la chaussée. Cette fois, son torse était nu. A cette vision, le cœur de Gladys se mit à battre très fort. A part le corps de son frère, elle n'avait jamais eu l'occasion de poser ses prunelles sur celui d'un autre garçon -d'ailleurs, Max s'arrangeait de la sorte. Ses joues rougirent et elle se rétracta d'un coup. C'est mal, pensa-t-elle directement. Cependant, avant même qu'elle ne puisse s'échapper de sa cachette et se repentir de ses pêchés, des voix graves se firent entendre en cacophonie. Et avant même qu'elle ne puisse en découvrir l'origine, les garçons pointaient du doigt la porte de métal. Y'a quelqu'un là-bas, j'te jure! On nous espionne. Des rires se firent entendre. Gladys, prise en flagrant délit, resta figée. Chut. Le beau garçon s'avança vers l'entrée de la propriété. Hey toi, qu'est-ce que tu fais le voyeur ? Il rigola, mais son sourire s'effaça lorsqu'il croisa le regard bleu glacé de Gladys. Un silence se fit pendant plusieurs secondes sans que l'un ni l'autre ne réagissent. C'était la première fois que le jeune homme voyait cette fille et pourtant il connaissait le quartier depuis sa plus tendre enfance. Il était impossible qu'il ne l'est pas remarqué plus tôt... elle était si belle. Ses yeux, ses cheveux plaqués d'or et sa peau laiteuse qui paraissait si douce au toucher. Gladys, elle, était toute honteuse d'avoir été ainsi interpellée, par un moldu qui plus est. Un beau moldu, mais un moldu quand même. Alors, qu'est-ce qu'il se passe ? Le moldu reprit rapidement ses esprits, cligna des yeux et sourit du coin des lèvres. La blonde crut fondre sur place. Rien dans son regard ne trahissait une quelconque mal-attention ou méchanceté. Le garçon se retourna sans lui dire un seul mot et s'en alla. C'était rien les gars, Thomas voit des fantômes. T'aurais pas fumé de l'herbe toi ? Et le groupe se moqua et ils continuèrent leur chemin. Le lendemain, le garçon vint seul près de la porte d'acier. Et Gladys était là, comme à son habitude.

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uc.

De quoi détesterais-tu le plus qu'on te traite ?:  Je détesterai qu'on m'insulte, qu'importe le sens des mots proférés. Je prends les paroles des gens trop à cœur et ça me touche profondément. C'est pour cela que je m'efforce de toujours garder la tête haute, en toutes circonstances.

L'aube ou le crépuscule ?: L'aube. On vient de se réveiller. On a la tête fraiche et l'esprit plein de résolution. C'est à ce moment que je peux contempler avec le plus d'admiration la grandeur de la nature.

Un Moldu t'aborde en pleine rue en te lançant qu'il est persuadé que tu es un sorcier ou une sorcière. Que fais-tu ?: répondre ici.

Qu'est-ce que tu as le plus hâte d'apprendre à Poudlard ?: L'astronomie. La faculté de lire dans les étoiles. J'ai toujours aimé observer le ciel étoilé. J'aimerai encore plus pouvoir le décrypter.

Que préférais-tu?: Que les autres me fassent confiance.

Quel chemin te tente le plus ? : La grande allée d'herbe baignée de soleil.

Sous quel nom préférerais-tu entrer dans l'histoire ?: La Sage.

Un détraqueur a réussi à pénétrer dans l'école, comment réagis-tu ?: Je pense que je paniquerai. Je ne les ai vu que sur papier et ils avaient l'air terrifiant, alors les croiser dans un couloir en réalité... brrrr. Ça me donne la chair de poule rien de l'imaginer. Je rêve de me battre pour ma famille et mes amis, mais devant un détraqueur, j'ignore si je serais en mesure de lancer un patronus.

S'il te fallait faire un choix, préférerais-tu inventer une potion te garantissant: La sagesse.

Le noir ou le blanc?: Le blanc. Pour une raison qui me dépasse, le noir m'effraie. C'est à peine si je peux fermer l'oeil lorsque la nuit prend son envol.