Samedi après-midi. Il faisait beau, le temps doux, tout le monde était dehors, et la moitié des élèves devaient déjà être parti à Pré-au-Lard. Et moi, bah, comme d’habitude, je faisais rien, enfin en tout cas, pas grand-chose, un peu comme tous les week-ends. Etant donné que durant la semaine je bosse déjà comme un taré mes cours, je profite toujours un peu de ces deux derniers jours de la semaine pour glaner un peu et laisser reposer mon esprit. Alors je parcours les couloirs de Poudlard. Depuis le temps que j’y suis dans cette école maintenant, je la connais par cœur. Enfin, si on peut dire, car après tout, Poudlard reste Poudlard. Je ne suis même pas sûr que Dumbledore lui-même connaisse tout de ce que cache cette école.

Je sors alors de ma poche de pantalon un petit gâteau que j’avais enveloppé dans une serviette lors du banquet de midi. Je me pose alors contre un mur, et commence à le manger, tout en regardant par une fenêtre au-delà du couloir. Elle donnait directement sur le stade de quidditch au loin, et on pouvait voir de petites silhouettes se mouvoir dans tous les sens. Une des équipes devait surement être en train de s’entrainer. Alors que je finissais mon gâteau, je me remettais en route pour l’aventure. Peut-être qu’aujourd’hui, la routine cesserai et que je découvrirai un nouveau couloir secret, un peu comme la salle sur demande ! Cette pensée me fit émettre un petit gloussement.

En longeant alors un des couloirs, j’arrivais enfin dans une salle. Tient, je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais allé dans cette direction. La salle des trophées. Je la traverse lentement, regardant les écussons et les trophées scintillant dans les vitrines, avant d’arriver à la porte au bout de la salle, et de pénétrer dans la galerie des armures. Alors que je continuais d’avancer, j’entendis un petit grincement venir de derrière moi. Je me retourne pour voir de quoi il s’agit, voyant qu’il n’y avait que des armures. Le bruit venait surement d’une de celle-ci, un des heaumes avait dû tourner en me voyant passer.

« Oh, une armure ! J’avais pas remarqué ! »

Je disais cette phrase en espérant avoir une réponse de celle-ci, mais bien sûr, sans grand étonnement, aucun son n’en venait à nouveau. Et puis, après tout, c’était une armure, ce n’est pas comme si elle aurait pu me répondre. Je m’assoie alors sur un petit banc installé au milieu de la salle, contemplant les armures, avant de sortir un livre de mon sac. La salle était calme, l’air pur, l’endroit était parfait pour lire tranquillement.