La journée avait été difficile mais je m'en étais sortie haut-la-main comme d'habitude. Gérée une journée aussi compliqué me réservait de nombreux défis que j'aimais réussir. C'était dans mon tempérament et je n'arrêtais pas tant que ce n'était pas fait correctement. J'aurai été dans la vocation de devenir professeur, on finirait par me détester par mon exactitude. Je ne m'auto-satisfaisais jamais et c'était bien là mon problème et puis, venait enfin l'heure de mes retrouvailles avec Priam. C'était difficile de rejoindre nos dortoirs différents puisque nous avions eu le droit de passer de nombreuses heures, de nombreux jours et semaines ensemble, sans interruption. Les cours que nous avions ne se partageaient jamais ou presque et malgré moi, j'étais trop concentré sur ce qu'on me disait. Parfois, je me faisais peur même si cela faisait rire mes amis. Je pris une profonde respiration en descendant à grande vitesse les escaliers de mon dortoirs, courant presque dans les couloirs du château. Il m'avait manqué affreusement et je sentais l'excitation renaître lorsque j'avais presque rejoint le chemin rapide qui reliait Poudlard et Pré-Au-Lard. C'était un rendez vous qu'on s'était donné après nos nombreux échanges hiboux. J'avais enfin réussi à me lier d'amitié avec l'une des chouettes du château et heureusement parce que je savais que mes nombreux messages auraient fini par disparaître dans un gosier : « Hey, mon coeur. » C'était plus fort que moi mais à son sourire, je trouvais que ma venue lui faisait du bien. En dehors de mon problème des surnoms, je n'avais aucun mal à afficher l'amour que je lui portais en lui sautant au cou pour l'embrasser d'abord tendrement et puis approfondir dans un baiser langoureux. « Tu m'as trop manqué ! » soulignais-je après ce baiser que je ponctuais d'un autre baisé plus court, comme volé. Ses bras forts me tiennent, il est obligé et je ne lui avais pas laissé le choix lorsque j'avais enroulé mes jambes autour de ses hanches : « Je suis désolée si je suis en retard. J'ai eu pas mal de boulot et... » Je faisais une moue d'excuse : « Je n'avais pas vu l'heure passée mais bon, je suis là maintenant non? » Je lui revolais un autre baisé, posant mon front sur le sien, ressentir son odeur à nouveau me calmait et me faisait reprendre pieds. Contrainte de me dire que je ne pouvais pas rester comme ça indéfiniment, je me dégageais pour reposer mes jambes sur le sol. « Alors, ta matinée, elle s'est bien passée? » demandais-je en souriant , glissant tendrement ma main dans la sienne, commençant à marcher au même moment que lui.