(tessena) falling fast

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

Et tu es là à attendre, dans ce fichu couloir beaucoup trop sombre. Adossée au mur, baguette à la main, une étrange boule de lumière au bout de celle-ci, tu attends celle qui t'accompagneras dans ta ronde. Tess Harper. Tu détournes le regard, haussant les épaule. Ce n'est qu'une idiote de Poufsouffle, une insignifiante petite sang-de-bourde, à peine bonne à lancer un sort. Comment était-elle parvenue à devenir préfète ? C'était impensable. Tu soupires bruyamment, guettant le moindre bruit de pas. Tu n'as pas envie qu'elle te voit aussi pensive. Il ne faut pas qu'elle sache que tu penses à elle. C'est vrai. Elle encombre souvent tes pensées, ton esprit. C'est idiot. Tu ne devrais pas autant penser à elle. Mais c'est plus fort que toi. Elle est toujours là, quoi que tu fasses. C'est probablement ce que provoque la haine. Oui, tu ne vois que cela.
Tu inspires profondément, commençant à avancer dans le couloir sombre et complètement désert du deuxième étage. Peut-être s'est-elle perdue. C'est fort, la connaissant. Elle est si maladroite, tellement idiote. Tu esquisses un sourire en l'imaginant tomber dans les escaliers et se rompre la nuque. Pourtant, tu peux sentir ton cœur s'arrêter de battre à cette simple pensée. Tu préfères l'ignorer, faisant comme si de rien n'était. Au détour d'un couloir, tu aperçois une silhouette te tournant le dos. Tu t'approches avec la plus grande description avant de te planter derrière la Poufsouffle dont tu reconnais la chevelure.
« La ponctualité, tu connais, Harper ? » Lâches-tu froidement.
C'est plus fort que toi. Il faut que tu lui fasses peur. Il faut qu'elle comprenne. Qu'elle comprenne que tu la déteste profondément. Car si elle ne comprend pas, jamais tu ne pourras l'assimiler. Plus elle se trouve loin de toi, mieux tu te portes. Et à cet instant, elle est beaucoup trop près à ton goût. Tu peux sentir son parfum et ton coeur s'emballe. Mais ça, tu préfères l'ignorer.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

“ Tessena ♦ “Falling fast”.

Le planning des rondes des préfets était formel, ce soir je devais la faire avec Alhena Prince. J’avais longuement hésité à faire semblant d’être malade, puis j’avais lâché prise, jugeant que c’était totalement immature de fuir mes responsabilités simplement parce que la serpentarde m’intimidait. Alors, j’avais pris mon courage à deux mains, me glissant dans ma robe de sorcière, réajustant correctement mon badge de préfète. J’arborais ce simple « P » avec tellement de fierté que j’avais parfois l’impression qu’il m’envoyait ce courage qui me manquait tant, ce courage dont ma sœur ainée était rempli, et dont moi je semblais ne pas en posséder un gramme, comme si elle avait tout pris pour ne rien me laisser à moi, la cadette. Un dernier coup d’œil dans la glace, un petit coup de baguette pour remettre correctement mes cheveux et je partais, éclairant mon chemin dans les cachots pour rejoindre la vipère.

En chemin, ma nervosité augmente. L’idée de me retrouver à nouveau seule avec elle ne m’enchante pas, qui sait quelle chantage serait-elle encore capable de me faire subir ? J’ai l’espoir naïf, cependant, qu’elle sera restée « professionnelle » et uniquement concentrée sur notre tâche, même si, au fond, je refusais d’admettre que me retrouver seule avec elle m’enchantait. Je pars donc à sa recherche dans le couloir où elle m’a donné rendez vous, baguette en main, un Lumos éclairant mon chemin, j’étais tellement perdue dans mes pensées que je ne l’avais pas entendu arriver par derrière. « La ponctualité, tu connais, Harper ? » Je sursaute de plus belle, portant ma main sur mon cœur qui menaçait d’exploser tant elle m’avait fait peur. Quelle abrutie, quelle idée de surprendre quelqu’un dans un environnement pareil, je suis persuadée qu’elle l’a fait exprès. Je me retourne vers elle, agacée.

« Oh mais je me faisais simplement attendre Prince. Je devine à quel point tu étais impatiente de me voir arriver. » soupirais-je en levant les yeux au ciel.

« Ca te tuerait, pour une fois, d’être gentille, ou au moins agréable ? On va passer quelques heures ensemble, ça serait bien de faire ça dans un climat autre que la guerre froide ? »

Est-ce qu’elle sait au moins ce que c’est ? Je ne suis pas sûre, vu son intérêt pour la culture et le climat géopolitique moldu. Je soupire à nouveau.

« Laisse tomber. Allons y si tu veux bien.»

©clever love.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

Tu aimerais la voir morte. Oh oui ; combien de fois as-tu rêvé de cela ? Elle est là, plantée comme un piquet. Elle est inutile. Combien de fois as-tu rêvé de la jeter de la Tour d'Astronomie avant de te rendre en bas de cette dernière pour entendre sa nuque et ses os se briser sur le sol ? Un léger sourire s'esquisse le long de tes lèvres à cette idée. Harper est inutile. Elle l'a toujours été. Elle ne sait pas se contrôler. Ses émotions la submerge en permanence. Elle pleure. Elle rie. Elle sourit. Elle peut être triste ou inquiète. Elle est beaucoup trop empathique. Des défauts, tu pourrais lui en trouver des milliers sans même te fatiguer à chercher. Elle est un défaut à elle toute seule. Un déchet. Tu auras pu être bien plus odieuse que cela. Tu t'es contrôlée, sans vraiment en connaître la raison. Et pourtant, la voilà déjà montée sur ses grands sombrals. Tu connais déjà son discours par coeur. Pourtant, tu la laisse parler. Tu la laisse faire. Après tout, si cela peut lui faire plaisir. Tu plantes tes prunelles noisette dans les siennes, soutenant son regard sans ciller. Elle ne te fait pas peur. Elle ne t'impressionne pas. On dirait un gentil petit chaton, à peine capable de planter ses griffes dans un fauteuil. Plus elle parle, plus tu reconsidères l'idée de la Tour d'Astronomie. Agréable ? Gentille ? Est-elle à ce point idiote ? Tu ne connais pas ces mots. Tu n'en as jamais entendu parler. Harper est idiote. Beaucoup trop gentille. Sensible. Peureuse. Une vraie mauviette. Elle n'a aucun courage et tu le sais bien. Elle pense à sa famille et à ses proches avant de penser à son propre intérêt. C'est d'un pitoyable. Tu affiches une mine déconfite. Tu ne penses qu'à jouer avec elle. Voilà ton seul plaisir. Coupable d'aimer la voir espérer, souffrir, puis espérer à nouveau.
"Oh." Tu baisses le regard, jouant le jeu de la grande blessée. "Excuse-moi, je ne voulais pas être aussi brusque." N'importe qui te croirait. Tu es une si bonne comédienne. Tu plantes à nouveau ton regard dans le sien. Ton regard emplit de cette fausse culpabilité dégoûtante et déroutante. "C'est tellement compliqué, tu sais..."
C'est beaucoup trop difficile de soutenir son regard plus longtemps. Tu éclates de rire.
"C'est beaucoup trop difficile de rester sérieuse face à un sermon aussi ridicule. Désolée, j'ai vraiment essayé. J'ai vraiment essayé de ne pas te prendre pour une idiote pitoyable mais, tu restes une Poufsouffle."
Tu esquisses un grand sourire satisfaite alors qu'un rictus vint trôner au coin de tes lèvres.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

“ Tessena ♦ “Falling fast”.

J’avais redouté cette ronde. Tellement. Pas uniquement parce que la serpentarde était la pire brute de notre classe. Aussi, et beaucoup à cause de notre baiser. C’est drôle, son comportement s’était légèrement amélioré avant tout ça, puis, elle m’avait volé ce baiser dans la forêt interdite, et depuis, c’était une véritable hécatombe, une vraie vendetta contre moi. Comme je n’avais déjà pas assez à subir des autres et de leurs moqueries. Je perdais confiance en moi, évidemment, à entendre toute la journée que votre place n’était pas là, vous finissez par le croire un tant soit peu, non ? Et pourtant dans toute l’incompréhension et la haine que je lui nourrissais, j’avais pitié d’elle. Oui je lui cherchais des excuses, j’essayais de comprendre ce qui pouvait mener quelqu’un à devenir aussi froide et méchante. A mes yeux, c’était impossible de l’être gratuitement, non personne n’était réellement méchant ou monstrueux. Sauf peut-être celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Elle était loin de son niveau, il y avait une explication, mais laquelle ? Je refusais d’accepter que c’était simplement ce qu’elle était.

"Oh." Je déglutis. "Excuse-moi, je ne voulais pas être aussi brusque » Je relève un sourcil. Pour un peu je suis tentée d’y croire, c’est vrai qu’elle est convaincante, puis je me fais avoir, naivement, trop crédule, comme à mon habitude. Je me déraidis, soupirant longuement, comme soulagée par ses excuses. "C'est tellement compliqué, tu sais..." Elle explose finalement de rire et je me rends compte à quel point je peux parfois être stupide et trop croire en l’espèce humaine. Je sens ma colère grimper et je serre les poings et ma baguette. " C'est beaucoup trop difficile de rester sérieuse face à un sermon aussi ridicule. Désolée, j'ai vraiment essayé. J'ai vraiment essayé de ne pas te prendre pour une idiote pitoyable mais, tu restes une Poufsouffle." Je serre les dents. Non je n’ai pas le courage et la fougue de ma sœur ainée, je n’aurai jamais le cran pour l’affronter alors qu’elle m’insulte, j’ai juste une grande gueule, une grande gueule pas très convaincante.

« Je me sens désolée pour toi tu sais. Ça doit être dur de rabaisser constamment les autres pour arriver à se sentir un tant soit peu bien dans sa peau. T’étais un peu moins occupée à m’insulter quand tu m’embrassais dans la foret. Tu sais, tu vaux pas moins qu'une autre, même si t'es trop bête pour t'en rendre compte.»

Je plonge mon regard dans le sien. Je ne sais pas si je vais réussir à le maintenir longtemps, mais cette fois je ne veux pas la laisser gagner. J’en ai marre de me laisser marcher sur les pieds. Je la détestais. Je tente de garder mon courage, me rappellant des sermons du prêtre sur les gens violents: ce sont ceux qui souffrent le plus et à qui on doit tendre la main. Je la détestais tellement que ça devait être de l’amour.

©clever love.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

Tu repenses à votre baiser. A celui que tu lui as volé, sans vraiment savoir pourquoi. Tu essaies de l'oublier, de le chasser de tes pensées mais, c'est plus fort que toi. Elle t'obsède. Alors tu essaies de la dégoûter, de la pousser à bout, jusqu'à ce qu'elle ne t'adresse plus la parole. L'idée d'un jour ne plus la voir poser son regard sur toi te fend le cœur. Enfin, ce qu'il en reste. Avec elle, tu es bien pire qu'une garce. Tu es un véritable monstre. Ce rôle t'épuises et parfois, tu voudrais simplement t'abandonner à tes émotions. Pleurer, crier, rire. Depuis combien n'as-tu pas versé une larme ? Des années. Depuis son décès. Celui d'Eileen. Tu frisonnes à cette pensée, tentant de garder ce visage impassible qui te va si bien et qui te demande pourtant tellement d'efforts. Ton cœur bat la chamade mais tu aimes imaginer qu'il ne bat plus depuis bien longtemps. C'est plus simple pour toi. Tu aimes croire que ton corps est alimenté par la haine et non par ce foutu organe qu'est le cœur.
Elle est là, face à toi. Elle te déteste. Tout comme toi tu peux parfois te haïr. Tu comprends parfaitement ce qu'elle ressent. Ton sourire ne te quitte plus. Même lorsqu'elle recommence à te sermonner. Mais lorsqu'elle mentionne le baiser, ton regard s'embrase, ton visage se noircit. Si tu pouvais la tuer, elle serait probablement déjà enterrée et depuis bien longtemps maintenant. Tu sors ta baguette, presque instantanément et la pointe sur sa gorge découverte, la faisant reculer.
"Tu sais, Harper, je pourrais te tuer. Là, tout de suite, maintenant." Lâches-tu froidement, continuant d'avancer sans te soucier de ce qui se trouve derrière elle. "J'imagine parfaitement la vie quitter ton corps avant même que ce dernier ne touche le sol. En l'espace d'une seconde, je pourrais te faire ravaler tes paroles." La haine peut se lire dans ton regard. Mais s'il n'y avait que cela. "Te voir mourir, ce serait une grande joie pour moi. J'en rêve depuis notre première année. Tu n'es qu'une insignifiante petite idiote qui ne mérite rien d'autre." Elle recule, tu avances, vos corps parfois se touchent. Tu enfonces ta baguette dans sa jugulaire. "Tu es pitoyable. A part embrasser les professeurs pour te faire bien voir, tu ne sais rien faire d'autre. Tu es une mauvaise sorcière, à peine capable de tenir une baguette." Tu es froide, un véritable monstre. L'aura que tu dégages fait froid dans le dos. "Je te déteste. Ta simple présence me donne envie de vomir. Ce baiser ? Il me dégoûte. Tout comme toi."
Alors que tu allais retirer ta baguette, Tess bascule soudainement en arrière et ton coeur s'affole lorsque tu te rends compte qu'elle vient de trébucher sur la marche de l'escalier.
"Tess !"
Sans même penser à la magie, l'inquiétude prenant le dessus sur ta logique, tu te précipites sur sa main et la serre dans la tienne, l'empêchant ainsi de tomber. Malheureusement, tu glisses et tombe, l'entraînant dans ta chute. Fort heureusement, tu prends tout le choc, contrairement à elle qui se retrouve sur toi, en bas des escaliers.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

“ Tessena ♦ “Falling fast”.

Je sais très bien qu’elle ne va me laisser m’en tirer comme ça, c’est plus fort qu’elle, elle ne pourra jamais me laisser gagner notre rivalité. D’ailleurs je pense qu’elle est comme ça avec tout le monde, elle a besoin de se sentir supérieure aux autres, et surtout à moi. Elle a ce besoin de me rappeler constamment que je ne suis qu’une « sang de bourbe », qu’une « poufsouffle », comme si appartenir aux blaireaux était une insulte. Elle pourra le répéter autant de fois qu’elle le veut, je le vis très bien, et je suis très fière d’être dans la maison d’Helga. En revanche j’ai l’impression d’avoir peut être pousser le bouchon un peu trop loin en lui remémorant notre baiser. Après tout c’est entièrement de sa faute si tout ça arrive, qu’elle assume bon sang ! Je vois ses yeux s’obscurcirent, je relève un sourcil, ça n’augure rien de bon. Je crois que c’est dans ce genre de moment qu’on peut voir qu’elle est bel et bien du même sang que sa cousine Black.

Sa baguette se pointe sur ma gorge et je déglutis aussitôt. Je sais parfaitement que ses menaces sont souvent plus présentes pour me faire peur qu’autre chose, mais elle a déjà également aussi démontré qu’elle était capable de me faire du mal. Je ne sais pas trop sur quel pied danser, quoi qu’il en soit, je serre un peu plus ma baguette, la main tremblante, sans oser la relever pour l’affronter. J’essaye de comprendre, pourquoi est-ce qu’elle m’a embrassé alors que je la dégoute, alors qu’elle me déteste autant ? Qu’est-ce que ça veut dire ? "Tu sais, Harper, je pourrais te tuer. Là, tout de suite, maintenant." Je déglutis à nouveau, pourtant j’ai un léger rictus. Ce n’est pas vraiment de la provocation, c’est plus par défense, un reflexe. "J'imagine parfaitement la vie quitter ton corps avant même que ce dernier ne touche le sol. En l'espace d'une seconde, je pourrais te faire ravaler tes paroles." J’ai un mouvement de recul. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle me fait peur, mais elle m’intimide assez pour que je la prenne au sérieux. "Te voir mourir, ce serait une grande joie pour moi. J'en rêve depuis notre première année. Tu n'es qu'une insignifiante petite idiote qui ne mérite rien d'autre." Alors qu’est-ce qu’elle attend ? Qui s’en apercevrait en fin de compte ? J’avais perdu ma meilleure amie qui avait préféré fréquenter les brutes de sang pur comme celle qui me menaçait et pour les autres, je n’étais que Tess, cette fille un peu populaire mais surtout pour sa naïveté. "Tu es pitoyable. A part embrasser les professeurs pour te faire bien voir, tu ne sais rien faire d'autre. Tu es une mauvaise sorcière, à peine capable de tenir une baguette." Je serre les dents, cette fois, ce n’est plus tellement la peur, c’est la colère qui m’envahit. Comment peut elle oser dire une chose pareil ? Moi, embrasser des professeurs ? Est-ce qu’elle disait ça parce qu’elle m’avait surpris enlacer le professeur Malefoy ? Je ne l’avais fait que pour l’aider, lui sauver la mise alors qu’il faisait un malaise et qu’il ne voulait pas que les autres le voient ainsi. Avait-elle cette opinion sur moi, celle d’une fille facile qui se vendait pour des notes ? C’était trop. Elle était la seule personne à m’avoir embrassé, elle m’avait d’ailleurs volé mon premier baiser. Je la déteste, je la déteste. "Je te déteste. Ta simple présence me donne envie de vomir. Ce baiser ? Il me dégoûte. Tout comme toi." J’ai eu envie de la frapper. De lui coller une gifle qui lui remettrait les idées en place. Mais au moment où j’allais le faire, mon pied glissa sur une marche. A force de reculer, nous étions arrivées au niveau des escaliers.

Mon cœur avait cessé de battre sous la surprise de la chute. Ça ne s’annonçait pas bon. Je tombais en arrière, et sans l’intervention –étonnante- d’Alhena, j’aurai sans doute pu réellement me blesse voire pire. Elle me retient, mais le poids nous renverse malgré tout, et on fait un petit rouler bouler jusqu’au pallier. Je tombe sur elle, et après avoir réalisé qu’hormis quelques bleus, je n’aurai sans doute rien, je me rends compte que l’une de mes mains s’est rattrapée à la fin de notre chute sur sa poitrine. Je vire au rouge, perdant rapidement mes moyens, évitant soigneusement son regard, je me redresse tant bien que mal, me prenant à moitié les pieds dans ma robe de sorcier.

« T’as eu l’occasion de me laisser tomber, pourquoi tu l’as pas fait ? »

Après tout ce qu’elle venait de me dire, c’était illogique.

©clever love.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

Tu vois trouble, ta tête tourne. La chute a été violente. Ta tête a durement frappé le marbre et Harper n'a pas manqué de te couper le souffle en te tombant dessus. Tu peines à respirer. Alors tu restes allongée sur le sol, les yeux fermés. Tu pourrais presque sentir ton cœur battre dans ta tête tant la douleur est forte. Ton corps tout entier est engourdit. Pourquoi t'être mise en danger pour aller ? Après tout, tu l'avais menacé de mort quelques secondes à peine avant de la voir tomber. Tu gémis de douleur en essayant de te redresser. Tu n'aimes pas cette sensation de faiblesse. C'est désagréable et cela ne te ressemble pas. Tu inspires profondément. Tu finis par ouvrir les yeux et te retrouve nez à nez avec Tess. Elle a d'ailleurs une main sur ta poitrine. Elle la retire bien vite, gênée. Mais le mal est déjà fait. Ton cœur bat à tout rompre alors que tu essaies vainement de reprendre ton souffle. Elle se relève, manquant de se prendre les pieds dans sa robe de sorcier. Elle est tout aussi étonnée que toi par ta réaction. Pourquoi ne pas l'avoir laissé tomber ? Elle te pose d'ailleurs la question. C'est vrai. C'était une belle occasion. Mais tu avais préféré l'aider. Et maintenant, tu te retrouves dans une fâcheuse position. C'est un miracle que tu n'ais rien de cassé. Enfin ça, tu n'en sais rien. Tu finis par réussir à te redresser et même à te relever. Une douleur vive te prend sur le flanc droit et tu comprends rapidement qu'une ou plusieurs côtes se sont cassées sous le choc. Tu inspires profondément.
"J'en sais rien." Murmures-tu, gémissant presque. "Je voulais pas que tu sois blessée."

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

“ Tessena ♦ “Falling fast”.

Ça s’est passé si vite. Ses menaces, puis la chute. Quelle bande d’idiote. Elle surtout. J’ai les joues qui me brulent. Lui tomber dessus, c’est déjà gênant en soit, mais en plus toucher sa poitrine… Je ne veux plus y penser, pourtant plus je m’efforce d’oublier, plus ça me revient en tête, accompagnée d’autres pensées, pensées qu’une jeune fille de mon âge et de ma confession ne devraient pas avoir. J’ai le cœur qui s’agite un peu trop alors que je regarde par-dessus la rambarde, fixant le sol tout en bas de tous les escaliers, tachant de me changer les idées, inspirant profondément. Elle se relève à son tour, se tenant les côtes. Je me retourne vers elle, la fixant d’un air désolé. ‘J'en sais rien. Je voulais pas que tu sois blessée." Je relève un sourcil, il faudrait qu’elle arrive à se décider.

« Tu as conscience d’être plutôt contradictoire ? »

Néanmoins, sa réponse est la meilleure que je puisse espérer. Surtout venant d’elle, c’est plutôt rare de la voir honnête. Je m’approche d’elle, pointant ma baguette sur ses côtes, me concentrant pour tâcher de me rappeler des sorts de soin.

« Non en fait, c’est une mauvaise idée… C’est toi qui a raison, je suis une sorcière lamentable… » soupirais-je.

Je baisse ma baguette, autant éviter un autre accident stupide. Je passe un de ses bras par-dessus mes épaules et la prends doucement par la hanche pour l’aider à marcher.

« Je t’emmene à l’infirmerie. »

©clever love.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

La douleur est insupportable mais surmontable. Tu repenses pourtant à ce baiser. Il hante tes pensées. Et dire que les lèvres de la Poufsouffle se sont posées sur celle d'un professeur depuis... Tu es prise d'une subite envie de vomir. Quelle horreur. Le simple fait d'y penser te dégoûte. Tu inspires profondément, essayant de marcher. Mais rien n'y fait, la douleur est atroce. Tu prends appui sur la rampe de l'escalier. Ton cœur bat la chamade. Finalement, Tess pointe sa baguette sur tes côtes. Tu vas protester, n'ayant pas vraiment confiance en ses talents de sorcière mais, finalement, elle se ravise. Tu soupires, ravie de constater qu'elle n'est pas aussi idiote qu'elle en a l'air. Elle passe son bras en-dessous de ton épaule et sa main autour de ta taille, pour te soutenir. Tu te brusques presque aussitôt, la repoussant, manquant de la faire heurter le mur. Mauvaise idée, ce geste était incroyablement douloureux.
"Je vais bien." Lâches-tu froidement. Tu ne veux pas qu'elle te touche. Tu ne peux pas la laisser te toucher. "Ne me touche plus jamais, Harper."
C'est plus fort que toi. Tu ne peux pas la laisser entrer dans ta vie. Tu ne peux pas la laisser tout gâcher. Tu ne peux pas la laisser saboter tes projets, ta grandeur. Tu inspires profondément. Vous devriez reprendre votre ronde ou plutôt, la commencer. Mais tu t'inquiètes de lui avoir fait mal. Tu n'aimes pas ce sentiment. Tu n'aimes pas cette sensation. Les remords ? Ils te donnent envie de vomir. Tu t'approches d'elle, te tenant le flanc droit.
"Je t'ai fait mal ?" Qu'est-ce qui te prend, bon sang ? Elle a la tête baissée et ne te regarde même plus. "Tess ?"
Tu glisses deux doigts sous son menton pour redresser sa tête. Vos regards se croisent et tu te perds dans le sien. Et merde.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

“ Tessena ♦ “Falling fast”.

C’est difficile de savoir sur quel pied danser avec elle. Je serre les dents alors qu’une fois de plus, elle me repousse violemment. Un coup elle a l’air amicale, et l’autre elle souffle sa froideur. Je ne la comprends pas. "Je vais bien." Je soupire longuement, c’est sûr qu’elle a l’air d’aller bien. "Ne me touche plus jamais, Harper." Je suis fatiguée de ce manège ridicule, de sa lâcheté dès que j’essaye de lui parler de ce qui s’est passé dans la foret, de son comportement d’enfant gâté. Je baisse mon visage, essayant de contenir la nouvelle vague de colère qui me submerge. Je sais que c’est un péché, et j’entends d’ici mes parents me sermonner. Mais au diable la religion, je n’ai jamais voulu de tout cela moi. "Je t'ai fait mal ?" Et ça recommence, voilà qu’elle s’inquiète à nouveau, ou du moins prétend le faire. "Tess ?" Je serre les poings, rangeant ma baguette dans ma poche alors qu’elle ose remonter mon visage en glissant deux doigts sous mon menton. Un court instant, je me prends même au jeu, en me perdant dans son regard. Et puis ça part tout seule. Mes doigts contre sa joue. Ca fait tellement longtemps que je la retiens. Je ne sais pas ce qui me prend tout à coup.

« Ça c’est pour me faire passer pour une marie-couche-toi là, pour me rabaisser tout le temps, pour être perfide, sournoise, lâche, petite, pour me traiter comme si j’étais un monstre et ne pas savoir toi-même ce que tu veux. Tu m’interdis de te toucher et tu oses poser tes doigts sur moi juste après ? Je ne suis pas un jeu Prince. Tu ne peux pas m’embrasser puis me cracher dessus, m’interdire des choses puis les faire, je ne suis pas ta domestique. »

C’est sorti tout seul, tout le venin qu’elle m’a injecté depuis tout ce temps, je lui renvoyais à la figure.

« Et maintenant tu remballes ta fierté à deux galions et tu me laisses t’aider à aller à l’infirmerie. »

Je n’arrive pas à y croire, mais mon dieu, qu’est-ce que ça fait du bien.

©clever love.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

Et sa main s'abat sur ta joue. Comme une sentence irrévocable. Tu restes abasourdie un instant, encore sous le choc de la violence du geste. Tu glisses doucement ta main sur ta joue, étrangement chaude. C'est douloureux, ça picote. Tu oublies tes côtes cassées l'espace d'un instant. Tu ne sais pas quoi dire ni quoi faire. Et ce qui suit n'arrange en rien les choses. Elle te sermonne. Elle te reproche tout ce que tu lui fais subir depuis des années. Ton coeur bat la chamade. Tu as l'impression de te faire engueuler comme une gamine qui vient de faire la plus grosse connerie de sa vie. Tu inspires profondément, essayant de l'écouter, gardant ta main sur ta joue, comme pour essayer de réaliser ce qu'il vient de se passer. Tu te perds dans sa contemplation. Elle te parle, tu vois ses lèvres bouger, mais tu ne comprends pas où elle veut en venir. Pourquoi agit-elle comme si cela la touchait réellement. Elle te déteste. Toi aussi, principalement par principe. Vous vous détestez mutuellement et cela s'arrête là. C'est ce que tu veux croire. Que tu as envie de croire. Mais la vérité est toute autre et tu le sais. Il y a bien plus que de la haine entre vous deux. Tu commences doucement à le réaliser. Lorsqu'elle te donne presque l'ordre d'aller à l'infirmerie avec elle, tu plonges ton regard dans le sien, pas certaine de l'attitude à adopter. Tu te mords la lèvre inférieure.
"Je suis fatiguée, tu sais." Lâches-tu, la voix tremblante. "Lassée, éreintée de faire semblant." Murmures-tu. "Faire semblant qu'il n'y a rien."
Entre nous. Et sans lui laisser le temps de réagir, tu la plaque doucement au mur pour l'embrasser. Tu vas le regretter. Tu le regrettes déjà. Mais à cet instant précis, tu n'y penses pas vraiment.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

“ Tessena ♦ “Falling fast”.

J’ai agi sous le coup d’une pulsion. C’est tellement rare que je laisse la colère m’emporter, mais entre nous, elle ne l’avait pas volé, après tout ce qu’elle m’a fait et me fait subir. J’ai été patiente, mais là c’était le truc en trop. Je regrette néanmoins presque aussitôt, je suis une personne douce, qui a horreur de la violence, et je ne supporte pas l’idée de faire du mal à quelqu’un, mais le mal est déjà fait de toute façon. Je m’attends à un retour triplé, pourtant, rien ne se passe, alors que je lui balance toute ma rancœur, elle reste plantée face à moi, comme sous le choc, à me fixer, le regard vide, frottant sa joue. Est-ce que c’est la première fois qu’elle se prend une claque ? On dirait. C’est une garce, c’est vrai, mais pourquoi la voir comme ça d’un coup, elle a l’air si perdue, si fragile que ça en est troublant. Un petit instant, c’est comme si les rôles avaient été inversé, au fond, ce n’est peut être qu’un peu justice.

Puis elle a l’air de revenir un peu plus à elle, se mordant la lèvre, je redresse un sourcil. "Je suis fatiguée, tu sais." Je la fixe, sans comprendre, où veut elle en venir encore ? Que va-t-elle me dire pour m’enfoncer ? "Lassée, éreintée de faire semblant." Faire semblant ? Est-ce que j’ai réussi à lui faire réaliser quelque chose ? J’aurai peut-être du la gifler plus tôt. "Faire semblant qu'il n'y a rien." Je m’apprête à lui répondre, mais avant même que j’ai pu dire le moindre mot, elle me plaque, cette fois ci avec douceur, contre le mur et dépose ses lèvres contre les miennes. Et encore une fois, elle m’emporte dans son baiser. Je maudis ces étranges sentiments qui viennent m’envahir, mon cœur qui s’emballe, mon estomac qui fait un bond, les papillons qui chatouillent mon abdomen. Pourquoi me fait elle cet effet là, elle qui a passé sa vie à faire de la mienne un enfer. Je ne peux pas reculer, mais je finis par la repousser légèrement, j’ai déjà été assez blessée.

« Je ne veux pas reproduire le même schéma Cassiopée, tu m’as déjà eu une fois comme ça. »

Je me mords la lèvre, j'ai horreur de dire ça, parce que la seule envie que j'ai à cet instant précis, c'est de l'embrasser à nouveau.

« Je ne suis pas un jeu que tu peux prendre et renvoyer quand bon te semble. Il va falloir que tu arrives à te décider si je te dégoute ou si je t'attire. »

©clever love.

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devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

Et pendant quelques instants, tu es transportée ailleurs. Ton coeur bat la chamade alors que tes lèvres embrassent les siennes. Tu en as rêvé depuis si longtemps. C'est mal, tu en as conscience. Si cela venait à se savoir, tu en mourrais, sans aucun doute. Tu ne veux pas devenir la paria de Poudlard. Tu as une réputation. Tu es la princesse au cœur de glace, celle dont on ose pas soutenir le regard. Alhena la sportive, l'ambitieuse Prince, celle à qui on promet un brillant avenir. Ils te voient tous capitaine d'une équipe de quidditch prestigieuse ou bien travaillant au ministère de la magie, comme ton père. Mariée à un homme que tu n'aimeras pas mais dont le sang sera aussi pur que le sien. Peut-être un cousin. Cette idée te révulse. A vrai, la seule personne de ton sang capable de te faire ressentir une quelconque attirance, c'est Electra. Et tu commences soudainement à te poser mille et une questions. Pourquoi les femmes te font-elles autant d'effet ? Ce n'est pas que Tess. Il y a ta cousine. Et tes coéquipières, dans les vestiaires. Tu déglutis. La jolie Poufsouffle finit par rompre le baiser, te repoussant à nouveau. Tu te sens encore plus perdue qu'une minute auparavant. La douleur de ton flanc te rappelle à quel point tu peux être idiote lorsque tu essaies de changer ta nature. Être agréable, aidante et aimante, ce n'est pas pour toi. Tu n'as pas été éduqué de cette façon. Pourtant, tu as l'impression de rejeter de ce que tu es simplement pour faire honneur à une éducation sévère et rigide. Elle t'appelle par ton premier prénom et tu hausses un sourcil. Tu détestes qu'on t'appelle ainsi. Depuis Eileen... Tu inspires profondément. Lorsqu'elle a enfin fini de parler, tu lui souris doucement.
"Fais moi plaisir, Harper." Murmures-tu. "Ne m'appelle plus jamais Cassiopée."
Tu glisses ta main sur sa joue, pas certaines de ce que tu vas faire.
"Et rends-moi un service..." Tu approches tes lèvres de son oreille. "Tais-toi." Murmures-tu avant de l'embrasser à nouveau.

devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015

“ Tessena ♦ “Falling fast”.

Je ne sais pas ce que ça va donner cette fois. Est-ce qu’elle va de nouveau avoir peur ou être dégoutée et fuir ou par miracle, va-t-elle rester ? Je ne vais pas lui laisser le temps d’y réfléchir, c’est moi qui coupe le baiser, préférant avoir une petite conversation avant d’aller plus loin. Je suis fatiguée de la voir souffler le chaud et le froid, j’ai besoin de réponse. J’ai besoin de savoir ce qu’il se passe entre nous, pourquoi toute cette haine se transforme en quelque chose de plus puissant. Se transforme ? Réellement ? Non pour ma part ça avait toujours été là, enfouie. Quelques fois il m’était arrivée de le comprendre, quand mon regard se perdait sur sa contemplation en cours, ou pendant les matchs de quidditch dans lesquels elle jouait, quand je priais de toute mon âme pour qu’il ne lui arrive rien. Et puis tous ces rêves où elle était présente. C’est vrai, je comprenais mieux maintenant. Tout cela n’en reste pour le moins pas très chrétien, j’en ai conscience. Je sais qu’aimer une femme, c’est mal, mais je ne peux pas tellement me battre contre mes sentiments."Fais moi plaisir, Harper. Ne m'appelle plus jamais Cassiopée. » Je soupire. Je ne comptais certainement pas m’exécuter, j’avais bien remarqué à quel point elle n’aimait pas qu’on l’appelle par ce nom là, aussi en retirais-je une certaine satisfaction. Au fond c’était surtout parce que peu de personne l’appelait ainsi, ça me donnait l’impression d’être différente et de valoir un peu plus. Ses doigts glissent sur ma joue et je sens ces dernières prendre une teinte rosée. « Et rends-moi un service » Je déglutis doucement alors qu’elle murmure « tais-toi » à mon oreille, me décrochant un frisson qui traversa tout mon corps. Et puis elle m’embrasse à nouveau et cette fois je perds toute ma volonté. Je glisse mes doigts sur son cou et sa nuque, la rapprochant un peu plus de moi, répondant au baiser avec douceur, soupirant contre ses lèvres.

« Ne t’avise plus jamais de me fuir maintenant. » murmurais je en me séparant d’elle.

C’est comme si c’était un secret entre nous, au fond, c’est le cas. Je n’avais pas envie de briser notre bulle.

©clever love.

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(tessena) falling fast

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