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C. Alhena Prince préfète, capitaine et poursuiveuse de l'équipe de quidditch de Serpentard ⁂
points à ma maison et j'ai rendu : 321 devoirs depuis ma répartition, le : 01/06/2015
| Sujet: (tessena) say something Ven 5 Fév - 14:12 | |
| Tu fulmines. Ton coeur bat la chamade. Depuis cette fameuse nuit, tu ne parviens plus à fermer l'oeil. T'endormir mène à rêver d'elle. Tu ne peux plus te le permettre. Elle t'obsède. Tu repenses à ce rendez-vous que tu lui as donné. Elle n'est jamais venue. Et tu as attendu, assise à cette table crasseuse, comme l'imbécile que tu es. Finalement, peut-être s'est-elle jouée de toi elle aussi. Joli retour à l'envoyeur, penses-tu. Elle t'évite, elle ignore les nombreux hiboux que tu as pu lui envoyer. Comme si tu n'avais jamais hésité. Comme si ces baisers échangés... En y repensent, ton corps est parcouru de frissons. Tu inspires, finissant de te changer. Le Quidditch ne soulage plus tes peines. A vrai dire, tu es devenue une véritable tyran. A la moindre erreur, au moindre retard, tu exploses. Tu as même envoyé un souaffle tellement fort que ton gardien en est tombé de son balai. Si tes coéquipiers ont trouvé cela impressionnant, Electra n'a pas manqué de te faire remarquer que tu étais beaucoup trop sur les nerfs ces derniers temps pour que cela soit normal. Elle a d'ailleurs insinué que tu étais croisée avec un troll pour avoir une pareille force. Tu t'es contentée de lui lancer un regard noir avant de fuir dans les vestiaires pour te changer le plus rapidement possible. Finalement, tu rejoins le Parc du château. La solitude est devenu un besoin ces derniers temps. Tu ne peux plus t'en passer. Il faut que tu te changes les idées, c'est le seul moyen pour toi d'y voir clair. Alors que tu avances, sans but précis, tes yeux se posent sur une chevelure brune que tu connais, malheureusement, bien. Tu repenses à la douleur de ces mèches, tu repenses à la façon tu les as caressé. Tu déglutis. Elle est accompagnée de ce qui semble être des premières années. Ni une, ni deux et sans la moindre once d'hésitation, tu te diriges vers la Poufsouffle. « Dégagez. » Lâches-tu froidement à l'encontre des premières années qui, en te voyant, s'écartent. « Comparé à ce que je vais vous faire, la mort vous semblera bien douce si vous ne dégagez pas. » Ta voix est froide. Impatiente. Elle tremble. Cela ne te ressemble pas. Pas du tout, à vrai dire. Elle est là, devant toi. Tu décides de ne pas la laisser parler. Tu as tellement de choses à lui dire et tu ne sais pas pour où commencer. Tu n'arrives pas à reprendre ton souffle ou bien à te calmer. Elle te rend nerveuse. Tu peux sentir ton coeur essayer de s'enfuir de ta poitrine. C'est devenu douloureux. « Je ne pensais pas que tu avais autant de cran, Harper. » Lâches-tu, la voix tremblante. Tu n'arrives plus à te contrôler. La rage, oui tu aimes croire que tu ne ressens que de la colère à son égard, te fait perdre tes moyens. « Oser me poser un lapin à moi, il faut oser. Beaucoup aurait aimé être à ta place, pourtant. » Il faut que tu compenses. Il faut que tu lui montres qu'elle n'est pas la seule à s'intéresser à toi. Pourtant, elle est à la seule à qui tu t'intéresses réellement. « Tu as eu ta chance. Maintenant, c'est trop tard. » Ta voix se déchire et tu décides de tourner à les talons à ce moment précis. Tu ne sais pas vraiment pourquoi mais tes yeux s'humidifient un peu plus qu'à l'habitude. Tu décides de t'en aller, sans oser lui jeter un dernier regard. Merde, pourquoi est-ce qu'elle te fait ressentir toutes ces choses ?
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